Rencontre avec...

LES PIONNIERS FRANCOPHONES DE LA PSYCHOLOGIE AU QUÉBEC

Pour qu'il reste quelque chose de ce que des pionniers ont fait
dans le domaine de la psychologie au Québec,
de leurs découvertes,
de leur travail,
de leur implantation dans un milieu quelquefois rebutant...

Voici des entrevues publiées grâce à l'initiative de Pierre Michaud (créateur de la Revue) depuis 1999 dans la Revue québécoise de psychologie. Entrevues avec les pionniers

Il n'a pas été possible de les rencontrer tous; certains nous ont déjà quittés, d'autres n'ont pu être rejoints et, d'autres enfin – un tout petit nombre – ont refusé la proposition qui leur était faite.

Les souvenirs et les biais de l'auteur de cette chronique ont guidé le choix des personnes rencontrées.

Lorsqu'un « pionnier » était disponible pour l'entrevue proposée, on lui offrait d'enregistrer le dialogue portant sur les thèmes suivants : sa découverte de la psychologie, ses études universitaires et des faits typiques de sa carrière. Il ne s'agissait évidemment pas d'une autobiographie, ni d'un « curriculum vitae ». Cette entrevue enregistrée constituait le canevas sur lequel le psychologue ajoutait, retranchait ou nuançait des éléments, à sa guise avant sa parution dans la RQP.

La source principale et presque unique des pionniers francophones a été l'Institut de psychologie de l'Université de Montréal, fondé par le père Noël Mailloux, o.p., en 1942. Une liste est disponible par année de graduation. Le diplôme retenu est la licence L. Ph. (Ps) ou le M. A. Pour un très petit nombre, l'année d'obtention des crédits académiques équivalents à la licence a été retenue. Les mentions comme « grande distinction » ou « distinction » n'ont pas été retenues, ni les récompenses (10 $) offertes par l'Association des psychologues du Québec pour la meilleure thèse de licence ou les meilleurs travaux pratiques.

En souhaitant que ces fragments de l'histoire de la psychologie au Québec sauront vous intéresser, je vous souhaite une

Bonne lecture!

Pierre Michaud,
Université du Québec à Montréal


Il convient de remercier ici madame Monique Voyer, archiviste à l'Université de Montréal, pour l'excellence de sa collaboration, ainsi que madame Manon Normandin qui a eu la tâche ingrate de mettre le verbatim par écrit de la plus grande partie des entrevues enregistrées.