9e Colloque sur l'enseignement
des technologies et des sciences de l'information
et des systèmes

 Mot de bienvenue du Recteur

24 octobre 2011

Distingués invités,

Chers collègues et amis,

L'Université du Québec à Trois-Rivières vous souhaite la plus cordiale bienvenue au 9e Colloque sur l'enseignement des technologies et des sciences de l'information et des systèmes. Il s'agit d'une grande première pour le Québec et pour notre institution en particulier, puisque c'est la première fois que les participants au CETSIS tiennent leur rendez-vous annuel hors d'Europe. C'est donc un grand honneur de vous compter parmi nous lors de cette rencontre de réflexion, d'échange et, bien sûr, de démonstration.

L'évolution de plus en plus rapide des technologies nous engage à constamment approfondir et mettre à jour nos connaissances. C'est une nécessité pour les milieux de l'enseignement en particulier, où les technologies bousculent les modes traditionnels d'acquisition et de transmission du savoir. De là l'importance de réfléchir sur les outils dont nous disposons maintenant pour améliorer l'enseignement et bonifier les apprentissages. 

Il s'agit là en fait d'un des grands défis des gens qui œuvrent en science : mettre le savoir à la portée des étudiants. C'est essentiellement la raison d'être du CETSIS. Ses participants s'emploient à définir et à mettre en œuvre les meilleures pratiques pédagogiques, de façon à ce que les étudiants puissent s'approprier des connaissances complexes et souvent difficiles à maîtriser.

De par le caractère académique et scientifique de nos activités, on conviendra sans peine que les maisons d'enseignement et de recherche rassemblent des gens intelligents. Mais comme notre travail à tous est essentiellement de nature éducative, on s'accordera aussi à dire que notre priorité devrait être surtout de nous rendre intelligibles.

Car ce n'est pas tout de posséder la connaissance, il faut encore s'appliquer à la transmettre. Or, pour qu'un savoir passe d'une tête à une autre, égrener des formules abstraites ne suffit pas toujours. Il y a un effort de transposition à faire. Le souci constant de rendre les choses plus claires et compréhensibles est ce qui fait la particularité du CETSIS. C'est la raison pour laquelle les démonstrations y occupent une place centrale.

De fait, la matière passera mieux si on sait la transposer grâce à des méthodes d'apprentissage qui en appellent à l'expérience sensible. Il faut idéalement parvenir à « faire voir », et donc mettre en scène l'objet d'apprentissage. C'est d'autant plus nécessaire, me semble-t-il, que la jeune génération en est une de l'image, du fait notamment de l'irruption et de l'utilisation massive des nouveaux médias.

Il faut croire que de plus en plus de professeurs ont à cœur de parfaire leur enseignement. En effet, beaucoup ont répondu à notre invitation, si bien que nous avons le plaisir d'accueillir une centaine de participants venus de tous les horizons. C'est bien le signe que le CETSIS, cette grande communauté d'intérêt, ne cesse de croître et de gagner en notoriété.

Le colloque promet d'être stimulant à bien des égards. International, il tire avantage des expertises développées au sein du monde francophone, ce qui va à la fois rapprocher les perspectives et élargir nos horizons. Multidisciplinaire, il va encourager la mise en dialogue des savoirs et le partage des expériences. Enfin, comme il est tourné vers les applications, il va permettre aux participants d'enrichir leur bagage en prenant connaissance des dernières innovations en matière de pratiques pédagogiques et d'outils didactiques.

Beaucoup de gens se sont investis pour assurer le succès de cette rencontre, et je tiens à les remercier très sincèrement. 

  • Je pense en particulier aux professeurs Kodjo Agbossou et Georges Abdul-Nour, respectivement président et vice-président du CETSIS 2011, qui ont réalisé un remarquable travail de promotion et d'organisation.
  • Je tiens aussi à rendre hommage aux personnes qui sont à la tête du comité scientifique :
  1. en France, les professeurs Pierre Bonton et Christian Glaize, qui ont collaboré avec nous sans relâche, en nous prodiguant généreusement leurs conseils;
  2. au Québec, les professeurs Pierre Sicard et Jocelyn Drolet, dont le travail rigoureux assure le caractère très relevé du colloque.
  • La tenue d'un événement de cette nature au Québec présente des défis logistiques considérables. Je tiens en ce sens à adresser un coup de chapeau à des professionnels comme Guy Bordeleau, Simon Delisle et beaucoup d'autres encore, dont l'apport précieux a grandement facilité les opérations.

Je vous souhaite, en terminant, de connaître à Trois-Rivières des journées instructives sur le plan éducatif et scientifique. Mais aussi, bien sûr, de vivre avec vos collègues des moments enrichissants qui souderont encore davantage les rangs de notre grande communauté.

Bon colloque à toutes et à tous!