Relations internationales

Accords de partenariat

Pendant l’année 2020-2021, l’UQTR a signé 45 nouveaux accords de partenariats internationaux, atteignant un total de 222 accords actifs. Ces ententes permettent à l’UQTR de collaborer avec 186 institutions partenaires dans 44 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Ces accords touchent différents secteurs : recherche, mobilité, formation délocalisée et bidiplômante, écoles d’été, transfert d’expertise, accueil des boursiers et stagiaires internationaux.

Un projet d’amélioration continue a aussi permis de réviser le processus de conclusion des accords, afin d’améliorer la priorisation des ententes et de diminuer les délais internes pour leur signature.

Recherche et transfert d’expertise

En remportant 14 nouveaux projets internationaux de recherche et de transfert d’expertise pendant la même période, l’UQTR a atteint un portefeuille de 23 projets actifs dans le cadre des programmes externes.

En plus des projets en cours financés surtout par Affaires mondiales Canada et le Fonds des Nations Unies pour la population, de nouvelles subventions ont été obtenues des organismes suivants :

  • le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF), dans le cadre de ses programmes de coopération avec la France, la Colombie, la région Maharashtra (Inde) et la région Flandre (Belgique)
  • la Banque mondiale, dans le cadre de son projet d’appui à l’éducation de base à Madagascar

Deux projets de coopération en recherche ainsi que trois projets de transfert d’expertise ont contribué tout particulièrement au rayonnement international de l’UQTR :

  • Le projet de coopération en recherche avec l’Université de Strasbourg, financé par le MRIF, porte sur la conception de matériaux pour la purification, la désinfection et la décontamination des virus.
  • Le projet de l’Université de Limoges, subventionné dans le cadre du programme Samuel de Champlain, se penche sur les catalyseurs à porosités contrôlées obtenues à partir de fibres lignocellulosiques pour la production d’énergie renouvelable.
  • Le projet avec Haïti, d’une durée de cinq ans, vise surtout à accompagner et renforcer l’école de formation des sages-femmes de l’Université d’État d’Haïti, afin qu’elle puisse contribuer à réduire la mortalité maternelle et néonatale par l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles dans trois départements du pays.
  • Le projet Jeunesse malgache compétente au travail (JMCT) avec Madagascar, d’une durée de cinq ans, vise à améliorer l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes malgaches dans trois régions du pays par le renforcement de la formation professionnelle, technique et universitaire dans les domaines du bâtiment et travaux publics, du tourisme, de l’hôtellerie et restauration et de l’entrepreneuriat. Deux études sous la direction des professeurs de l’UQTR ont été réalisées auprès des institutions à Madagascar dans le cadre du projet JMCT : l’étude sur les conditions de développement de l’entrepreneuriat et celle d’analyse comparative entre les sexes.
  • Le tout nouveau projet financé par la Banque mondiale, d’une durée de deux ans, vise à renforcer la professionnalisation de la formation d’enseignants des écoles primaires et secondaires à Madagascar et la gouvernance de son Institut national de formation pédagogique.

Programmes d’internationalisation

En 2020-2021, l’UQTR a financé (sur fonds propres) 28 nouveaux projets sélectionnés :

  • 19 projets de coopération en recherche dans le cadre de son programme d’aide à l’internationalisation de la recherche, impliquant 21 boursiers au doctorat et 4 boursiers à la maîtrise
  • 9 projets dans le cadre de son programme d’internationalisation des activités académiques, pour développer 6 écoles internationales d’été et 3 profils internationaux

Étudiants internationaux et mobilité étudiante

L’UQTR a accueilli 1961 étudiants internationaux et résidents permanents, en provenance de 85 pays.

Du côté de la mobilité étudiante, l’année 2020-2021 s’est avérée hors de l’ordinaire. En ce qui concerne la mobilité sortante (séjour d’études et de stages hors Québec), tous les séjours non essentiels ont dû être reportés ou annulés, en raison de la situation sanitaire trop incertaine. Affaires mondiales Canada a gardé en vigueur l’avis d’éviter tout voyage non essentiel pour l’ensemble des destinations. Au total, huit étudiants ont obtenu une bourse pour un séjour à l’international jugé essentiel et autorisé par le comité-conseil de l’établissement.

Pour la mobilité entrante, les séjours n’ont pas été suspendus par l’UQTR, mais plusieurs universités partenaires ont pris l’initiative de les annuler. L’Université a reçu 71 étudiants inscrits à des programmes d’études, majoritairement en mode virtuel. Certains ont pu quand même se déplacer à la fin du trimestre d’hiver, s’ils avaient obtenu à temps les autorisations de séjour. À ces étudiants s’ajoutent 39 stagiaires internationaux en recherche.

L’année 2020-2021 a été marquée par une baisse importante de l’effectif étudiant en mobilité, en raison de la COVID-19. Cependant, elle aura permis de tester la mobilité virtuelle entrante, un fait saillant de cette pandémie. Une mise à jour a aussi été effectuée quant aux procédures d’autorisation de séjour, en lien avec la prévention et la mitigation des risques à l’international. Ces deux pratiques s’intégreront assurément dans le futur.

Boursiers

Également affecté par la pandémie, le nombre de boursiers financés a affiché un recul de 16 % (65 en 2020-2021, comparativement à 77 en 2019-2020). Cette baisse a été enregistrée malgré l’apparition de deux nouveaux programmes (Bourses de recherche Globalink de Mitacs et Bourses d’études du Canada).

L’annulation complète (pour l’année) du programme des stages de recherche Globalink de Mitacs, à l’été 2020, explique en grande partie cette diminution. Les statistiques des programmes suivants se sont toutefois maintenues : Bourses canadiennes du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, Programme des futurs leaders dans les Amériques (PFLA), Programme de bourses d’excellence pour étudiants étrangers, Programme canadien de bourses de la Francophonie et Programme d’échanges éducationnels Canada – Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE).

La pandémie aura aussi eu un impact sur la capacité des boursiers financés de réaliser un déplacement vers le Canada. Par exemple, le tiers (33 %) des boursiers PFLA a dû renoncer à la bourse obtenue, faute de pouvoir voyager, et ce taux monte à 64 % pour les boursiers ANASE.

Écoles internationales d’été

En 2020, deux écoles internationales d’été et d’automne – en partenariat avec l’Université Savoie Mont Blanc et la Haute école spécialisée de Suisse occidentale – ont été réalisées en mode virtuel avec l’appui du Bureau des relations internationales (BRI) de l’UQTR. Il s’agit de l’école internationale d’été sur les énergies renouvelables et l’école internationale d’automne Enseigner à l’ère du numérique. La première a réuni une quarantaine de participants à travers le monde. La seconde a joint près de 160 personnes en provenance d’une quinzaine de pays sur quatre continents.

Communications et accompagnement

Au cours de l’année, 20 articles ont été produits et diffusés sur les journaux électroniques de l’UQTR (Néo et Entête), pour mieux informer et sensibiliser la communauté universitaire aux enjeux liés à l’internationalisation et à l’interculturalité. De plus, cinq présentations, conférences et ateliers de formation adaptés ont été organisés et/ou donnés pour accroître la sensibilité de la communauté universitaire en matière d’internationalisation.

Dix webinaires personnalisés ont été réalisés par l’équipe du BRI, afin de recruter des candidats aux concours lancés dans le cadre des programmes de bourses externes (neuf séances avec des universités de quatre pays d’Amérique [Brésil, Colombie, Haïti et Paraguay] pour le concours PFLA, une séance avec une université au Vietnam pour le concours ANASE).

Dans le cadre de son programme d’internationalisation des activités académiques, le BRI a offert un accompagnement ciblé en collaboration avec le Décanat des études, pour la mise en valeur du profil international dans différents programmes (lettres et communication sociale, pratique sage-femme, loisir, culture et tourisme, etc.). Cet accompagnement visait aussi à identifier des partenaires stratégiques pour l’obtention du profil par les étudiants.


Nouvel accord de coopération scientifique entre l’UQTR et l’Universidad de Holguín (Cuba)
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L’UQTR partenaire de la première école universitaire en science forensique de France

Gestion des projets internationaux en temps de pandémie : quelques défis
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Boursiers internationaux : le défi de l’intégration en temps de pandémie

École internationale d’automne 2020 : accompagnement pédagogique en temps de pandémie

L’UQTR offre à ses étudiants de nombreuses possibilités d’études à l’étranger (quelque 600 établissements universitaires accrédités, répartis dans plus de 40 pays).