Le génocide des Premiers Peuples au Canada (PDF, nouvelle fenêtre)
Ils ont pris nos vêtements et nous ont donné d’autres vêtements... nous avions tous la même apparence. Nos cheveux étaient tous coupés de la même façon, avec une frange, courts et droits, à la hauteur de nos oreilles... Ils ont pris nos mocassins et nous ont donné des souliers. Je n’étais qu’un bébé, et je ne portais pas de souliers, nous portions des mocassins. Notre identité nous a immédiatement été enlevée lorsque nous sommes entrés dans ces écoles.
Nous étions emprisonnés sans autre raison que celle d’être un Indien. Nous étions privés des soins, de l’amour, de l’attention et des conseils de nos parents pendant les années les plus cruciales de notre enfance. Cette étape de vie où nous aurions pu acquérir les compétences essentielles pour être de bons parents et les valeurs familiales a été perdue pour toutes ces générations ayant fréquenté les pensionnats, ce qui a entraîné des conséquences qui nous affligent encore et qui continueront à avoir des incidences sur nos populations et nos collectivités.
Image. Groupe de religieuses avec des élèves autochtones à Port Harrison, au Québec, 1890. Crédit : H. J. Woodside, Bibliothèque et Archives Canada, PA-123707.
©Kent Monkman: The Scoop, 2018.
Image. Image. Mme Haggerty au pensionnat indien de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, avec trois enfants Inuits, en route vers l'école en 1970. Crédit : Bibliothèque et archives Canada, PA-136743.