[Texte à l’écran : Poursuivre l’innovation, c’est élargir ses horizons. ]
[Action à l’écran : Maria Albornoz Vasquez, maîtrise en science et génie des matériaux lignocellulosiques, est interviewée. ]
MARIA ALBORNOZ VASQUEZ : Moi, c'est Maria, je suis entrepreneure depuis 2021. J'ai formé mon entreprise dans 3 secteurs, les langues de l'environnement et la réglementation. Comme mon expérience était déjà dans les 2 dernières entreprises reliées à l'environnement, je trouvais que c'était un bon complément pour me lancer en entreprise. Mais comment arriver à faire des projets? Et c'est là que j'ai reçu un email, des diplômés de l'UQTR et j'ai vu qu’il y avait la Vallée de la Transition Énergétique qui se formait et j'ai contacté la mairesse de Bécancour pour lui demander de l'aide, comment moi je pouvais participer dans ce projet-là. Et elle m'a mis en contact avec professeur Simon Barnabé.
[Action à l’écran : Simon Barnabé, professeur au département de biochimie, chimie, physique et science forensique, est interviewé. ]
SIMON BARNABÉ : Quand j'ai rencontré Maria, j'ai tout de suite vu qu'elle était une super entrepreneuse, surtout à cause de sa curiosité scientifique. Là, je dis : «OK, je pense qu'avec des connaissances scientifiques à jour, elle pourrait être encore plus compétitive.» J'ai vraiment voulu l'amener dans mon équipe, j'en avais besoin. J'avais besoin de son expertise.
[Action à l’écran : Lors des entrevues de MARIA et de SIMON, des images vidéo les montrant en train de travailler ensemble dans un grand laboratoire sont présentées. Lors de leurs recherches, Simon et Maria analysent différents échantillons.]
MARIA ALBORNOZ VASQUEZ : Simon est très important dans mon projet parce que, de par sa connaissance, j'ai découvert que je pouvais appliquer le développement durable et toutes les idées d’économie circulaire à mon projet. Ça répondait vraiment à l'essence de ce que je cherchais, c'était de diminuer les déchets, de diminuer le gaspillage et le fait de prendre des microalgues et les mettre dans ces emballages-là qui sont thermoformés. En fait, ça répond à tout ce que je voulais apporter en tant que solution pour la société, pour l'environnement et aussi économique. La plus grande difficulté que j'ai rencontrée en créant mon entreprise, c’est que je ne suis pas encore connue, il faut que je me fasse connaître. Et pour arriver et dire que je suis consultante dans un domaine que je suis en train de développer, ça va prendre des projets, qu’il va falloir que je fasse pour me faire connaître, mais je crois que tout va venir en même temps. Si je fais des projets, je suis connue; je suis connue parce que j'ai fait des projets et ainsi de suite.
SIMON BARNABÉ : Ma collaboration avec Maria consiste à partager mon réseau de contacts. J'aime ça l’inscrire à des événements où le réseautage pourrait bénéficier à son entreprise. J'aime ça quand elle participe à des rencontres avec mes partenaires, mais aussi je cherche à ce qu’elle découvre l'écosystème de recherche d'innovation du Québec pour qu'elle puisse en bénéficier le plus possible. Puis spécialement les villes, les organisations locales qui sont là puis qui l'attendent.
MARIA ALBORNOZ VASQUEZ : Mon projet entrepreneurial et la formation que j'ai faite enrichissent vraiment mon parcours scientifique parce que j'ai un impact dans la société. Parce que j'apporte une innovation avec ces emballages, ça va être les premiers qui vont avoir des microalgues dedans, et par la suite peut-être des exosquelettes d’insectes. C'est très innovateur, puis c'est très écoresponsable. C'est la tendance de nos jours, tous les jeunes sont très conscientisés qu’il faut faire attention à notre planète. Puis moi en plus, je mets le côté sécuritaire pour les personnes aussi.