[Texte à l’écran : Poursuivre l’innovation, c’est élargir ses horizons. ]
[Action à l’écran : Elouanes «Louness» Khelifi, doctorat en génie électrique, est interviewé. ]
ELOUANES KHELIFI : Mon parcours académique a commencé en Algérie. J'ai fait l'équivalent d'une maîtrise en génie logiciel. J'ai commencé ma maîtrise à l’UQTR en mathématiques et informatique appliquée. Donc la première étape, c'était de trouver un professeur superviseur. J'ai passé des emails à plusieurs professeurs à l’UQTR, mais professeur Usef m'avait demandé de faire une interview, donc je me suis dit : «Voilà, c'est lui que je veux.»
[Action à l’écran : Usef Faghihi, professeur au département de mathématiques et d’informatique, est interviewé. ]
USEF FAGHIHI : D'habitude, lorsqu'il y a un nouvel étudiant qui arrive à l’UQTR, il nous contacte, j'essaie de voir leur capacité. Est-ce qu’ils sont capables ou ils veulent aller plus loin ou non? Mais Louness, il est vraiment… il aimerait toujours aller faire quelque chose qu’il connaît pas, découvrir des choses inconnues.
[Action à l’écran : Lors des entrevues de LOUNESS et d'USEF, des images vidéo les montrant travailler ensemble dans un petit local sont présentées. Ils sont assis devant un ordinateur et scrutent un fichier rempli de formules mathématiques.]
ELOUANES KHELIFI : Le premier projet qu'on a eu ensemble, c'était celui avec une entreprise ici à Québec, qui s'appelle Kobotik.
[Action à l’écran, une animation 3D montre le fonctionnement d’un petit bras robotisé servant à remplir des bouteilles de médicaments et mesurer le bon dosage. ]
ELOUANES KHELIFI : Le but, c'était de créer un système qui automatise le remplissage de seringues pour pouvoir aider les techniciens de la pharmacie dans leurs tâches. Le fait de remplir des seringues et faire de la gestuelle répétitive est intense sur les articulations. Ça cause d'un problème de tendinite chez les techniciens de la pharmacie. Dans l'automatisation, en général, c'est difficile de trouver ce qu'il faut faire exactement, étape par étape.
USEF FAGHIHI : Le principal défi pour spécifiquement les étudiants étrangers, c'est que des fois il n'y a pas de financement et ils ne connaissent pas aussi comment contacter les compagnies, c'est-à-dire qu’ils n'ont jamais eu l'expérience de comment amener la recherche en application. L'exemple, ça va être celui d’Elouanes : dans la recherche, on apprend le réseau de neurones qui détectent les objets, mais amener… détecter, par exemple, les bulles, c'est quelque chose qui n'ont pas fait, donc il faut les aider pour qu'ils puissent traduire la recherche dans le besoin d'annoncer.
ELOUANES KHELIFI : Je savais pas qu'on pouvait financer nos études en faisant de la recherche, donc il m'avait montré qu'il y avait des entreprises privées qui coopéraient avec l'université et qui donnaient des problèmes dont la solution n'existe pas sur le marché pour que les étudiants puissent contribuer à la solution et gagner de l'argent en passant.
USEF FAGHIHI : L'importance de l'entrepreneuriat, ça permet aux étudiants d'être prêts pour travailler dans les compagnies ou même construire les compagnies qui peuvent aider l'économie du Québec et du Canada. Le projet qu'on fait avec Elouanes, si ça fonctionne bien, ça peut être dans n'importe quel hôpital dans le monde entier.
ELOUANES KHELIFI : Être la tête d'affiche de la campagne, c'est inspirant pour moi. C'est un honneur d'abord et ça me fait vraiment plaisir. Peut-être que ça va être l'occasion d'inspirer d'autres gens et de leur montrer que puisque j’ai pu le faire, tout le monde peut le faire.
[Action à l’écran : À son bureau, un conseiller discute avec un étudiant de l’UQTR. ]
ELOUANES KHELIFI : Un conseil que je donnerais aux étudiants, ce serait d’aller s'informer des possibilités qui existent à l’UQTR, des opportunités qui sont offertes en termes d'entrepreneuriat, de collaboration avec des entreprises privées et puis de s'entourer de gens qui sont plus compétents que nous-mêmes, qui vont nous inspirer à avancer.