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Trousse virtuelle à l'intention du personnel éducateur œuvrant auprès des enfants 0-5 ans

Signaler : la bonne solution?

Une perception négative assez généralisée existe à l’égard de la qualité du soutien qui sera offert à l’enfant et à la famille de la part des services sociaux, ce qui représente un frein important au signalement. Certaines éducatrices ou certains éducateurs vivent aussi un conflit éthique entre l’obligation de signaler et le respect de l’autonomie des familles ou encore des normes culturelles de ces dernières. La peur de voir certains risques se concrétiser (ex. : le risque d’accroitre les comportements de violence dans le milieu familial ou à l’endroit de l’éducatrice ou l’éducateur) diminue la capacité à se mobiliser afin de protéger un enfant. Le signalement de la maltraitance peut souvent se révéler une expérience difficile et stressante (Stipanicic et Boisvert, 2017).

  • Comment demeurer centré sur l’enfant en matière de besoins et de préoccupations plutôt que sur les parents?
  • Faut-il aborder le signalement avec les parents?
  • Comment faire pour préserver la relation de confiance?
  • Comment entrer en relation avec le parent dans ce contexte?
  • Comment tenir compte des émotions que je vis face au parent (ma peur, ma sympathie, etc.)? La sympathie amène d’ailleurs souvent les éducatrices et éducateurs ainsi que les membres de la direction à ressentir de la pitié, à justifier le comportement des parents ou du moins, à tenter de trouver une explication rationnelle aux gestes qu’ils posent envers l’enfant. Cela a pour effet de retarder leur réaction.
  • Comment répondre aux questionnements du parent qui cherche à connaitre l’identité de la personne signalante?
  • Est-ce qu’un signalement peut contribuer à augmenter les impacts négatifs vécus par l’enfant?