Les techniques anciennes, qui sont habituellement qualifiées de simples, étaient tout de même efficaces. Par exemple, les tranchants des outils ou des armes pour la chasse pouvaient être plus acérés que les lames de métal. Les lances de bois étaient munies de pointes acérées obtenues en faisant patiemment éclater les tranches d'un morceau de silex. Évidemment, la plupart de ces techniques exigeaient beaucoup de temps et de travail. Les Autochtones avaient aussi découvert diverses façons de faire du feu pour se chauffer et cuisiner.
Source : Hommes fabriquant des outils, illustration Diane Boily
Les matériaux usuels étaient la pierre, l'os, le bois, l'écorce, les racines des arbres et les fibres. Différentes parties des animaux chassés servaient de matières premières pour fabriquer des objets très utiles (aiguilles, couteaux, lanières, vêtements et couvertures). Les Autochtones conservaient les dents des castors pour fabriquer des couteaux croches et des grattoirs pour les peaux. À partir de la peau ou des viscères d'un mammifère ou d'un oiseau, on fabriquait des sacs.
En dehors de l'alimentation et de l'habillement, les plantes cultivées, les mammifères et les poissons détenaient d’autres utilités. Par exemple, les Iroquoiennes extrayaient des poissons, surtout des esturgeons, une très bonne colle qui était utilisée à diverses fins. Grâce à cette colle, les hommes fixaient à un bout de leur flèche une pointe acérée de pierre ou d’os. Les Iroquoiens utilisaient aussi quotidiennement le bois et l'écorce pour de nombreux usages.
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L'archet à feu produisait une braise résultant de la friction par rotations du bâtonnet et de la planchette. Des brindilles sèches déposées sur la braise créaient des petites flammes qui, une fois alimentées, devenaient un feu.
Source : Archet à feu, bois de cèdre, os et babiche assouplie, fabriqué par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
Le couteau en os était surtout utilisé pour couper des végétaux.
Source : Couteau en os, tibia d'orignal poli, fabriqué par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
Le couteau en silex était un outil indispensable car il était d'une efficacité extraordinaire. Le silex permettait de tailler les peaux, découper l'écorce, le bois et la viande. Aussi, cette pierre possédait une grande valeur dans le commerce entre les nations.
Source : Couteau en silex, corne de chevreuil, lanière de babiche et pierre de silex, fabriqué par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
Source : Extrémité de la hampe de flèche, plume de dindon sauvage, fabriquée par Paulin Gingras.
Photo : Claude Demers, UQTR
De haut en bas : grattoir à une main et grattoir à deux mains. Le grattoir à une main servait à gratter la chair et le gras incrustés dans la peau, tandis que celui à deux mains servait à gratter et à enlever les poils qui recouvraient la peau de l'animal.
Source : Grattoirs à peau, tibias d'orignal, fabriqués par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
La gravette (javelot) est l'arme de chasse qui remplaça la lance durant la période du paléolithique, au moment où les grands mammifères comme le mammouth disparaissaient. Le propulseur multipliait considérablement sa force de propulsion.
Source : Gravette (javelot) et propulseur, perche de bois et de pierre
Photo : Claude Demers, UQTR
Cette hache non emmanchée est l'ancêtre du tomahawk. Elle servait à faire éclater les os ou le bois à partir desquels les hommes fabriquaient divers outils. Période du paléolithique.
Source : Hache à éclater, pierre
Photo : Claude Demers, UQTR
Avant de coudre les vêtements, les femmes perçaient les peaux à l'aide de ce type de perçoir.
Source : Perçoir en os, os de chevreuil, fabriqué par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
De haut en bas : pointe en os, pointe en panache d'orignal, pointe en silex et pointe en obsidienne. Les matériaux utilisés pour faire les pointes de gravette (javelot) dépendaient des ressources disponibles sur le territoire ou des échanges entre les nations.
Source : Diverses pointes de gravette, fabriquées par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
De gauche à droite : Racloir, couteau à dos et perçoir. Période du paléolithique.
Source : Outils en obsidienne, fabriqués par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
Source : Tomahawk
Photo : Claude Demers, UQTR
Du bas vers le haut : tendon d'animal, alêne et poinçon. Le tendon d'animal servait de fil à coudre mais à l'occasion les femmes utilisaient aussi la racine d'épinette. L'alêne, une aiguille faite en os, servait à coudre et le poinçon à percer la peau.
Source : Trousse de couture, os de chevreuil, tendon et peau d'animal, fabriquée par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR
L'arc était l'arme de chasse la plus fréquemment utilisée par les Autochtones. Grâce à cette arme ingénieuse, les chasseurs pouvaient atteindre le gibier à une distance considérable.
Source : Arc et flèches
Photo : Ronald Gélinas
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