Cette série de trois projets a pour objectif d’adresser l’enjeu existentiel de la solitude, enjeu actualisé par le contexte pandémique.
Inconstance affective
Fibre de bois à densité moyenne (MDF), céramique et tilleul.
Maison (23’’x 15’’) et personnage (9’’x 2,5’’)
Ce projet est une réflexion sur le concept de constance affective de Margaret Mahler, psychiatre/psychanalyste américano-hongroise. Cette notion renvoie au fait de porter en soi la représentation d’une figure bienveillante, aimante, présente et entière. Le projet met en relation le déficit de constance affective et la solitude du confinement pandémique, la psyché et le corps étant meurtris, suspendus dans une maison vide, désaffectée.
L’objet
Pin et tilleul
Cadre (26’’x 26’’x 2’’) et personnage (9’’x 2,5’’)
L’objet, d’inspiration esthétique japandi, est dans la continuité du projet précédent. Il s’agit d’une tentative, cette fois-ci, d’intégrer une représentation affective positive (illustrée par le personnage) à l’intérieur du cadre en bois. Le cadre étant fragile, et l’objet suspendu dans le vide, l’intégration peut s’en trouver difficile.
Intégration
Tilleul, argile, tiges de cornouiller
Livres (11’’x 8’’x 6’’), vase (2,5’’x 4’’) et tiges (4’’x 20’’)
Trois livres émergent de cette sculpture sur tilleul, et renvoient à des concepts psychanalytiques qui participent au développement de la constance affective, toujours en continuité avec les projets précédents. L’esthétique souhaitée est celle d’objets décoratifs qui auraient pu être disposés à l’intérieur d’une maison.