Est-ce que je ressens ou j’ai déjà ressenti de la peur au sein d’une relation conjugale?
Est-ce que j’ai peur ou j’ai déjà eu peur des représailles envers moi-même ou mon enfant si je m’affirme ou si je quitte une relation conjugale?
Est-ce que j’ai dit ou je crois avoir déjà dit par le passé « C’est seulement des chicanes de couple, ça va passer; tant que ça n’en vient pas à de la violence physique »?
Dans ma relation conjugale actuelle ou antérieure, est-ce que je me sens plus isolé(e) ou était-ce le cas par le passé? (ex. : J’ai perdu contact avec les personnes de qui j’étais proche avant.)
La peur, de même que le contrôle exercé par le parent auteur de violence conjugale, empêchent souvent de mettre fin à la relation et d’aller chercher de l’aide.
« La définition de la violence conjugale »(nouvelle fenêtre)
Les parents qui subissent de la violence conjugale craignent que leurs enfants subissent des représailles au moment de quitter la relation. L’enfant peut devenir un moyen d’atteindre le parent victime de violence conjugale.
« Dans un rôle parental, la violence psychologique peut prendre différentes formes »
La violence verbale et la violence psychologique sont les types de violence les plus banalisés. Le cycle de la violence conjugale amène le parent à s’attribuer la responsabilité de la violence subie, qu’elle soit physique, psychologique ou verbale. Plus le climat de menace perdure, moins la peur joue son rôle de signal d’alarme et plus le seuil de tolérance du parent qui subit la violence conjugale augmente.
Tableau « Distinguer la violence conjugale, la violence situationnelle et le conflit conjugal »
Le parent auteur de violence conjugale entretient souvent un discours négatif à l’endroit des ami(e)s et de la famille (parle « contre eux ») mettant ainsi son partenaire encore plus à l’écart. L’enfant devient également isolé.
« Le cycle à travers les types de violence, la violence psychologique »