EDUTIC : AKI - Société et territoires autochtones
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Cueillette

Femme et jeune fille cueillant des bleuets, illustration Diane Boily

Selon les saisons, les Iroquoiennes ramassaient des petits fruits, des racines, des noix et des plantes médicinales.

Elles profitaient du printemps pour recueillir la sève d’érable. Pendant l’été, elles cueillaient des fraises, des framboises, des bleuets et des mûres. La récolte de ces petits fruits étaient assez importante pour donner lieu à la fête des fraises ou celle des framboises.

Les canneberges (atocas), les prunes, les petites cerises, les pommes et les raisins sauvages étaient d’autres produits de la cueillette.

Les Iroquoiennes récoltaient aussi plusieurs sortes de noix, des noisettes, des châtaignes et des glands. La cueillette des noix se déroulait surtout à la fin de septembre et en octobre. L’abondance des noix permettait d’en conserver pour les mois suivants.

La cueillette de l'eau d'érable

Au printemps, les femmes et les enfants recueillaient l’eau d’érable dans des paniers faits d’écorce de bouleau.

Ils faisaient bouillir l’eau sucrée dans des récipients en écorce ou, parfois, dans de grands contenants creusés à même un tronc d'arbre en y jetant des pierres brûlantes rougies par le feu.

Ils devaient constamment remplacer ces pierres afin de garder une température assez élevée pour maintenir le point d’ébullition qui permettait l’épaississement du sirop.


Cueillette de l’eau d’érable, illustration Diane Boily

Femme et fille cueillant les plantes médicinales, illustration Diane Boily

La cueillette des plantes médicinales

Même si les femmes autochtones cueillaient des plantes médicinales tout au long de l’été, l’automne demeurait tout de même le temps idéal pour récolter de nombreuses variétés de plantes qui atteignaient plus tardivement leur plein mûrissement.

Pour conserver ces plantes, les femmes devaient les faire sécher afin de pouvoir les utiliser plus tard au cours de l’hiver.