Ces recherches visaient à cerner les facteurs socioéconomiques et techniques susceptibles d’influencer l’adoption des pratiques agricoles proposées par l’axe agriculture.
D’une part, L. D. Tamini a réalisé une analyse des effets de l'adoption de nouvelles pratiques de gestion bénéfiques par les producteurs agricoles sur la situation financière et économique des entreprises agricoles. D’autre part, l'équipe de J. Ruiz à chercher à comprendre le potentiel d’adoption des pratiques agricoles proposées par l’axe agriculture par les producteurs agricoles, ainsi que les défis sociotechniques que leur mise en place constitue pour les entreprises.
Un projet de recherche, piloté par M. Mundler, proposait tout d’abord de chiffrer différents scénarios d’occupation des sols de la zone littorale en comparant leurs coûts et bénéfices économiques et en les qualifiant sur les plans social et environnemental. L'équipe de J. Ruiz s'est aussi intéressée par la suite à des acteurs clés dans les changements de pratiques agricoles : les conseillers agricoles. Elle a cherché à identifier les freins et facilitateurs pour maximiser les rôles des conseillers dans les changements de pratiques des producteurs. L'équipe de N. Lewis a par ailleurs analysé des initiatives internationales de réhabilitation de plaines inondables. Elle en a tiré des connaissances pour poser un diagnostic de la gouvernance au lac Saint-Pierre.
Un projet d’économie expérimentale de M. Doyon s'est intéressé au design des programmes gouvernementaux incitatifs visant à stimuler l’adoption des pratiques de gestion bénéfiques en milieu agricole. L. D. Tamini et ses collègues ont quant à eux réalisé une enquête afin de connaître la valeur que les populations riveraines et non riveraines attribuent à des changements de pratiques agricoles qui améliorent l'état de santé environnemental du lac Saint-Pierre.