Cette recherche visait à implanter des sites agronomiques à grande échelle afin d'en évaluer la faisabilité et la performance agronomique. Les systèmes culturaux à l'étude incluent : (1) des vieilles prairies, (2) des nouvelles prairies, (3) des champs de maïs et (4) de soya avec cultures de couverture intercalaires et bandes enherbées le long des fossés et (5) des champs de maïs et (6) de soya en régie conventionnelle.
Les potentiels environnemental, faunique et socioéconomique de ces systèmes culturaux ont été évalués par les travaux de recherche des autres axes. Une étude complémentaire a aussi permis de comparer différents travaux de sol (labour d’automne et déchaumeuse au printemps).
Ce projet à vérifier, à petite échelle, l’adaptation et la performance agronomique de plusieurs espèces de cultures de couverture selon trois modes d'implantation : (1) en intercalaire dans le maïs, (2) en dérobée après la récolte d’une culture hâtive et (3) en pleine saison, afin de simuler le cas d’une crue prolongée.
L’évaluation de la couverture de sol et de la biomasse végétale à l’automne et au printemps a permis de vérifier les gains environnementaux et fauniques liés aux différentes espèces étudiées.
Ce projet visait à évaluer, à petite échelle, le potentiel agronomique et environnemental de différentes espèces fourragères pour la culture en zone littorale. Les mesures de rendement, de qualité fourragère et de survie des espèces, implantées pures ou en mélange, selon différentes combinaisons de coupes et de fertilisation azotée, visaient à identifier les espèces et les méthodes de production les mieux adaptées aux conditions d’inondation. Des travaux de recherche sur les plantes fourragères sont toujours en cours jusqu'en 2025.
Cette recherche proposait une étude exploratoire de plusieurs espèces (vivaces, annuelles et bisannuelles) offrant différentes possibilités d’usage (grains, fruits, plantes aromatiques ou médicinales). Ce projet visait à identifier les espèces qui démontrent le plus fort potentiel d’adaptation aux conditions d'inondation.
Ce projet cherchait à suivre de l’état phytosanitaire des cultures (maïs, soya, prairies) implantées dans les systèmes culturaux à grande échelle et dans les essais sur les cultures alternatives. Il visait par ailleurs à évaluer l'impact de la diminution de l’utilisation de pesticides envers les ennemis des cultures conventionnelles produites dans le littoral du lac Saint-Pierre.
Dans un premier temps, des tests de germination et de croissance de plantes herbacées ont été effectués par l'équipe de M. Poulin afin de déterminer quelles espèces ont le meilleur potentiel pour coloniser les bandes pérennes en zone littorale. Des bandes herbacées ont ensuite été implantées le long de fossés de drainage afin de développer un itinéraire technique adapté aux conditions de la zone littorale. Des travaux d'implantation de bandes pérennes sont toujours en cours jusque 2025.
Dans un deuxième temps, le taux de sédimentation et la qualité de l'eau des fossés de drainage ont été évalués en marge des bandes pérennes testées par l'équipe de Z. Qi.
Les inondations répétées des champs agricoles du littoral modifient les conditions chimiques du sol et peuvent provoquer des pertes de nutriments pour les plantes, et ainsi nuire à la qualité de l’eau. Le projet visait à caractériser la dynamique temporelle et spatiale du phosphore, de l’azote et du carbone selon les différents types d’utilisation du sol.