Adjani Arsenault-de Chatigny

PROJET 1

Mon potager en plastique

Beaucoup d’objets de la vie courante ont une espérance de vie limitée et c’est le cas des déchets de plastiques. Pour ce projet, je me suis inspiré de l’artiste Pascale Marthine Tayou qui fait pousser un arbre en plastique. Par ce symbole visuel, il dénonce les effets nocifs de la pollution et du consumérisme sur l’environnement. Dans ce même ordre d’idée, j’ai voulu exprimer ma position sur le sujet et j’ai fait la représentation d’un potager. Durant ma collecte de déchets recyclés, je me suis aperçue que notre famille, surtout mes parents, surconsomme beaucoup de contenants de plastique du style plat à emporter. L’idée de récupérer ces objets m’a permis de conscientiser les membres de ma famille sur nos habitudes de consommation et de dénoncer notre gaspillage. Mon potager de plastique a permis d’émettre un questionnement et une réflexion sur nos déchets de plastiques dans l’espoir que nous puissions réduire notre consommation et contribuer à une solution. Au premier regard, l’installation est choquante, puisqu’il est étonnant de voir la quantité de contenants à usages uniques et la pollution visuelle qu’elle provoque dans le paysage. Par ailleurs, la sculpture contraste dans cette nature verdoyante, elle nous donne l’impression que ces plans de légumes, d’un nouveau genre, n’ont pas lieu d’être dans cet environnement. Finalement, lorsque je regarde ce jardin, je ne peux m’imaginer croquer ou manger cette représentation de légumes. Alors, je me demande les raisons qui nous poussent à les consommer. Si le plastique ne se cultive pas et qu’il est nocif pour la santé et l’environnement pourquoi en consomme-t-on? 

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PROJET 2

Dans le parc de mon village, plusieurs arbres sont morts dévorés par l’agrile du frêne. Mon arbre de vie veut les ressusciter grâce à ses pouvoirs magiques. Il les alimente et les guérit en les entourant de ses racines rouges sanglantes ressemblant presque à des vaisseaux sanguins. Il souhaite leur redonner vie et les protéger pour leur permettre de retrouver leur splendeur d’autrefois. Pour moi, l’arbre de vie est un symbole de renaissance et il représente de nombreuses similitudes avec l’être humain.

 L’idée de cette installation est un souhait qui ne peut malheureusement pas se réaliser puisque les frênes entourés de fils et de rubans rouge vif seront bientôt abattus ainsi que 80 autres arbres envahis par les insectes. Leurs présences majestueuses et foisonnantes disparaitront graduellement du paysage laissant place au vide.

  Cette situation m’attriste et elle me sensibilise aussi à la fragilité de la vie. En espérant que la municipalité transplantera d’autres arbres pour revitaliser le secteur et que ceux-ci grandissent et vieillissent en beauté et en santé.

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PROJET 3

L’environnement, une victime de la surconsommation

Mon installation miniaturisée s’inspire de l’artiste CHIHARU SHIOTA. Par cette représentation de chaussures reliées et attacher à des fils rouges, je me suis interrogée sur ma consommation de biens. Comme un signal d’alarme, j’ai voulu comprendre l’impact de ma consommation sur l’environnement. Bien que je recycle, il m’arrive fréquemment de consommer des biens par désir et non par besoin. L’œuvre m’a permis de réfléchir et me questionner sur les choix que je devrais faire pour réduire mon empreinte écologique. L’installation est l’exemple concret de surconsommation : la personne typique qui persiste à s’acheter de nouveaux souliers même si sa cour est pleine à craquer… Pour les consommateurs, prendre conscience de l’impact environnemental, sanitaire et économique de leurs achats passe notamment par l’adoption de nouvelles habitudes, réflexes. On peut déjà éviter de se suréquiper, en questionnant son besoin avant tout achat (En ai-je vraiment besoin? Est-il possible de faire avec ce que je possède déjà?). Si l’achat est toujours d’actualité, on pourra se renseigner sur l’acquisition de biens plus durables.

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PROJET 4

Étouffé par la surconsommation

Ma sculpture fait référence à l’angoisse de l’envahissement lorsque l’on pense à la quantité de plastiques qui se trouve dans les océans. La consommation de plastiques est en train de provoquer un désastre planétaire. Le problème est que nous continuons, en tant que société, même après toutes les recherches effectuées sur le sujet, à produire de plus en plus de plastique et en surconsommer. Évidemment, cette situation est préoccupante et génère de l’écoanxiété. Nous ne prenons pas au sérieux le fait que cette planète est la seule que nous avons. Nous sommes aveuglés, voire inconscients des effets négatifs que l’on a sur elle.

Pour représenter mon propos, j’ai fabriqué une structure à la forme cubique qui est placée sur le côté comme si elle s’enfonçait dans l’océan. Elle représente notre environnement qui se fait engloutir par la consommation excessive de l’espèce humaine. Les fils noirs forment un entonnoir vers l’entrée de la bouche, ils créent une pression sur la structure comme si l’environnement se faisait avaler par l’homme. Le visage est en détresse, mais ses yeux sont couverts. Il ne voit pas ce qui se passe puisqu’il est inconscient de la catastrophe environnementale. Il continue de consommer, même s’il se sent étouffé et envahi par la décharge de bouchons de plastiques.

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