Une société internationale qui regroupe des chercheurs des cinq continents doit avoir une publication régulière en ligne. Une revue a été lancée en 2007 à l’initiative de la société finlandaise, que nous sommes heureux de réactiver et dont nous souhaitons assurer désormais le fonctionnement régulier.
Qu'une gravure lui serve de logo. Elle a été imprimée pour saluer la naissance du télégraphe, sous le double signe de le la culture antique et de la modernité scientifique. L'Antiquité est représentée par Mercure, dieu du commerce et de l'échange, reconnaissable à son caducée et à ses talons ailés, la modernité par les bras du télégraphe qui transmet l'information. La science moderne s'était affirmée avec le microscope et le télescope. Ses prolongements au XVIIIe siècle exigent une accélération de la transmission, sous la forme du télégraphe, en attendant l'électricité. La vie maritime était depuis longtemps réglée par le réseau des phares et par le langage des pavillons. Les voies terrestres le sont désormais par le circuit des sémaphores et télescopes, néologismes empruntés au grec ancien pour dire l'innovation la plus récente.
La revue de notre société a pour vocation de recueillir les rencontres scientifiques parallèles aux réunions annuelles du comité exécutif. La revue prendra également l'initiative de dossiers transversaux avec appels à contribution. Les choix éditoriaux seront assurés par le comité de publication de la société. Des propositions de dossiers peuvent être adressées au comité.
Cette revue n'existerait pas sans la volonté de la présidente de la Société internationale, Lise Andries, sans les conseils des membres du comité de publication, Conrad Brunstrom et Daniel Fulda, ni surtout sans l'aide suivie et avisée de Pascal Bastien (UQAM) et de Nelson Guilbert (UQTR), qui ont assuré l’édition de cette livraison, ainsi que de celle du graphiste Francis Turgeon qui a dessiné la maquette de la revue. Qu'ils soient tous vivement remerciés de leur contribution.
Michel Delon