14. Des Oranges au parfum d'une autre époque (suite 2.)

Parmi les nombreux usages thérapeutiques de l'Oranger connus au XVIIe siècle, notons que les Provençaux fabriquent une huile qu'ils tirent des zeste et de la peau des Oranges qui "sont d'excellens remedes pour guérir les vers de petits enfans"*. Nicolas souligne les qualités de simple rare de l'Oranger et de ses fruits. Il met en évidence l'odeur de ces derniers. Comme on le sait, l'eau distillée ou eau de Naphe, de fleurs d'Orange qui vient de Provence sert en parfumerie, de même que le Néroli, une huile odorante. Toutes ses utilisations n'arrivent pas à faire oublier les qualités intrinsèques du fruit de l'Oranger et de toutes ses possibilités au niveau culinaire et de la confiserie. Au XVIIe siècle on vendait même "les plus petites Oranges, ou Orangelettes, aux Patenôtiers, ou faiseurs de chapelets."*.

Aux dires de Nicolas, la colonie possédait ses Orangers de bonne qualité. Le Codex en offre une image datable de la fin du XVIe siècle. Le texte de l'Histoire naturelle s'apparente aux descriptions des auteurs de la fin du XVIe siècle sans toutefois en conserver toute la précision. Tout cela limite la portée et l'intérêt scientifique des travaux de Nicolas.


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