Équipe

Mylène Gervais
Professeure à l’UQTR
Biographie
Mylène Gervais est née et vit à Trois-Rivières au Québec. Détenant un doctorat en Études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal, elle est professeure au département de Philosophie et des arts de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Ayant reçu plusieurs prix et bourses, la reconnaissance de sa pratique artistique n’est plus à faire dans le milieu des arts ici et à l’international. Elle a été invitée à exposer dans de nombreux pays qui lui ont également demandé d’agir à titre de conférencière, de membre de jury, et même, pour offrir des classes de maîtres dans les diverses techniques d’estampe. Elle compte parmi ses expériences, des expositions majeures telle la Biennale d’art contemporain de Buenos Aires, la Biennale de gravure de Liège en Belgique, la Triennale Ulus de Belgrade, et bien plus encore.
Mylène Gervais a aussi œuvré à titre de chercheure principale, de co-chercheure ou de commissaire sur de nombreux projets de recherche, d’exposition et de conférences à l’international, notamment en Chine, au Mexique, en Argentine, au Brésil, à Cuba, etc.
Dans sa recherche personnelle, Mylène Gervais affectionne les multiples techniques de l’estampe. Ces réflexions contribuent à l’avancement de la discipline et au dépassement des traditions. L’estampe est le médium avec lequel elle traite de sujets sociopolitiques et féministes au cœur de ses recherches. Elle développe présentement une série d’œuvres et une réflexion qui porte davantage sur le corps féminin porteur des traces et des sévices. Ce corps inacceptable, souffrant et vieillissant est au cœur de ses préoccupations.

Valérie Guimond
Chargée de cours à l’UQTR
Biographie
Valérie Guimond, originaire du Centre-du-Québec, est titulaire d'une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle y travaille comme chargée de cours et cheffe d’atelier en sérigraphie et gravure depuis 19 ans. Membre active de l'Atelier Presse Papier de Trois-Rivières au Canada depuis 2002, elle y joue un rôle clé dans le collectif, notamment en tant que membre du conseil d'administration, commissaire et coordonnatrice de projets collectifs.
Son travail a été exposé dans plus de 100 biennales et expositions collectives internationales, et elle a donné plusieurs conférences et ateliers au Brésil, au Mexique et en Belgique. Elle a aussi participé à des résidences artistiques aux États-Unis et en Colombie. Ses œuvres figurent dans des collections importantes, telles que la Maison d’édition des arts du Musée Hunan en Chine et la Collection de la Triennale d'estampes de l’ULUS à Belgrade, en Serbie.
Sa pratique artistique se concentre sur l'hypersexualisation de la corporalité des jeunes filles, inspirée par les théories féministes. Elle prend sa fille comme modèle, la photographiant pendant six ans, de ses 8 à 14 ans. Cette exploration de l’impact de cette pression sociale sur le corps féminin l'amène à développer une technique de marquage au fer, symbolisant l'empreinte laissée par cette expérience.
Son dernier projet, La fin des dentelles opaques, questionne la féminité et la corporalité. La dentelle, à la fois transparente et délicate, devient un symbole de l’ambiguïté du corps féminin, entre l’érotisme, le mystère et la pression sociale.