Nous éprouvons souvent des craintes ou un malaise face au fait de nous immiscer dans une partie de la vie du parent qui ne nous concerne pas. Nous avons peur d’être malhabiles, de brusquer le parent ou de l’offusquer. Ces craintes sont normales et légitimes.
Toutefois, elles ne doivent pas être un frein à l’intervention. C’est en posant des questions que vous permettrez au parent de s’ouvrir sur son vécu.
Les parents qui ont subi de la violence conjugale nomment clairement qu’ils auraient souhaité qu’on leur pose des questions sur leur relation; s’ils étaient contrôlé(e)s, frappé(e)s, rabaissé(e)s, humilié(e)s, etc. Le fait d’aborder directement et clairement les situations de violence conjugale les aurait incités à se poser des questions sur leur relation, à la remettre en question, à aller chercher du soutien ou à quitter la relation.