Le missionnaire récollet Gabriel Sagard a noté l'utilité des raquettes :
Pendant les neiges, nous étions contraints de nous attacher des raquettes sous les pieds, aussi bien que les Sauvages, pour aller quérir du bois pour nous chauffer, qui est une très bonne invention, car avec celles-ci on n'enfonce point dans les neiges, et ainsi on fait bien du chemin en peu de temps. [...]; et sans ces raquettes ils [les Autochtones] ne pourraient courir l'élan [orignal] ni le cerf et par conséquent il faudrait qu'ils mourussent de faim en temps d'hiver.
Source : Gabriel Sagard, Le Grand Voyage du pays des Hurons [1632], Bibliothèque québécoise, 1990, p. 150-151.