11. Du Cotonaria à la Hoüette (suite 2.)

Les fleurs en ombelles de l'Asclépiade syriaca sont suivies de "gros fruits curieux, recourbés par rapport au pédoncule et qui ressemblent à un oiseau."*.

En comparant les figures très précises de Pomet et de Tournefort montrant les parties des follicules de l'Apocynum et de l'Asclépias , la datation d'avant 1694 de la figure du Codex ne fait pas de doute. Le dessin de Nicolas garde un peu des qualités formelles des figures de l'Indian Swallow-wort et de l'Apocynum Syriacum Clusii de l'Herball, or Generall Historie of Plantes de Gerard mis à jour par Johnson en 1633 et de l'Asclepias Indica de l'Historiae Plantarum* de Bauhin, sans pour autant en être une copie exacte . L'importance étant donnée aux racines comestibles, à la tige et aux fleurs, les structures des illustrations de la fin du XVIe sont plus appropriées  . Il faut donc en déduire que Nicolas avait la nature comme modèle pour le "Cotonaria". La complémentarité du texte et de la figure rend l'identification de cette plante plus facile. L'illustration du Codex ne rend pas le détail des figures du début et de la fin du XVIIe siècle.


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