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Détails de la programmation

Conférences

 

Nom : Carinna Parraman

Pays : Royaume-Uni (Angleterre)

Affiliation : University of the West of England UK.

Titre: « The Cabinet of Curiosities: New materialities, narratives and storytelling across cultures »

L’estampe, célébrée pour sa nature démocratique, constitue un médium puissant d’engagement social, d’expression culturelle et de militantisme politique. Elle a historiquement servi à enregistrer et diffuser l’information, tout en favorisant le bien-être mental par la pratique créative.

Cabinet of Curiosities, fruit d’une résidence artistique de trois ans, reflète des récits humains liés à la migration, à l’identité, à l’écologie et au deuil.

Des artistes comme Ebony G. Patterson explorent les thèmes postcoloniaux en utilisant le jardin comme métaphore, tandis que Cecilia Mandrile, avec sa série Quitapenas, évoque la résilience à travers des matériaux fragiles. Navid Azimi Sajadi, avec Pelagos, aborde les expériences interculturelles par des récits portables et incarnés. L’estampe sensorielle de Tracy Hill relie la vision au toucher et au son. Alice Kettle, Helen Carnac et Carinna Parraman documentent les cycles environnementaux par une observation immersive, tandis que Rodrigo Arteaga explore les réseaux mycéliens et les interconnexions non humaines.

Cette exposition nomade et multimatière invite des publics variés à interagir avec l’art et à partager leurs expériences, en tissant des liens sociaux et conversationnels.

Nom : Amber Robles-Gordon

Pays : États-Unis

Affiliation :

Titre : Sacred Coevolution: Art as Ritual, Resistance, and Renewal

Lors de cette conférence inaugurale, l’artiste interdisciplinaire Amber Robles-Gordon explore les processus conceptuels et créatifs à l’origine de sa plus récente série d’œuvres, Sacred Coevolution: Undoing the Enchainment of Being(s). À travers de vastes assemblages en techniques mixtes, Robles-Gordon construit une mythologie visuelle qui réinvente la « Grande chaîne de l’être » et critique les structures coloniales et patriarcales ancrées dans la cosmologie occidentale. Ancrée dans l’écologie humaine et inspirée par le principe de la coévolution, sa démarche propose un paradigme décolonial — mettant au centre les savoirs ancestraux, la libération collective et le pouvoir spirituel des peuples majoritaires.

Alors que les États-Unis traversent des bouleversements politiques et écologiques, Robles-Gordon réfléchit au rôle des artistes en tant que guérisseurs culturels et porteurs de vérité. Elle interroge la manière dont la pratique artistique devient à la fois rituel et acte de résistance — et comment l’intention collaborative, la mémoire ancestrale et le récit visuel peuvent régénérer notre relation à la terre, à l’esprit et les uns aux autres. Cette présentation invite à un dialogue profond sur le pouvoir de l’art à imaginer — et à incarner — un changement transformationnel.

 

Nom : Pohanna Pyne Feinberg

Pays : Canada (Québec)

Affiliation : -

Titre : « Revitalizing Intangible Cultural Heritage Through Botanical Inks »

Pohanna Pyne Feinberg partagera des réflexions issues de son projet émergent de recherche-création portant sur la revitalisation des encres, teintures et pigments naturels dans l’art contemporain, en tant que méthode de restauration et de préservation du patrimoine culturel immatériel. En se référant à des théories telles que la « plantcestre » (Feghali), la terre comme pédagogie (Simpson), et les modes artistiques d’ancrage territorial, elle abordera la manière dont ces pratiques peuvent enrichir le processus créatif en activant la mémoire somatique, en révélant des relations réprimées avec le territoire et en favorisant un sentiment d’appartenance. Des perspectives critiques et décolonisantes des pratiques artistiques liées à la terre, telles que la cueillette réciproque (Gustafson), seront également explorées. Des anecdotes personnelles et des réflexions seront partagées à partir de sa récente résidence d’artiste au centre artistique SERDE à Aizpute, en Lettonie, où elle a fabriqué des encres à partir de plantes médicinales récoltées sur place, autrefois utilisées comme remèdes par ses ancêtres originaires de cette région.

 

Nom : Liz Chalfin

Pays : États-Unis

Affiliation : Zea Mays Printmaking

Titre: « Mitigating the environmental impacts of printmaking processes »

Les procédés d’estampe comportent souvent des impacts environnementaux cachés, notamment les effets nocifs des acryliques et des mordants neutralisés comme le chlorure ferrique sur les écosystèmes aquatiques. Si les grandes institutions peuvent gérer ces déchets dangereux grâce à des systèmes de filtration avancés, les petits ateliers et artistes indépendants font face à des défis plus importants.

Zea Mays Printmaking, un atelier situé au Massachusetts et fondé en 2000, promeut des pratiques d’estampe plus sûres, non toxiques et durables. Devenu une référence mondiale, l’atelier mène des recherches, publie des guides gratuits en ligne et collabore avec des artistes du monde entier pour faire progresser les innovations écoresponsables.

L’un de leurs apports majeurs est le développement de méthodes de « floculation » DIY permettant de traiter les sous-produits toxiques. Faciles à mettre en œuvre dans de petits ateliers, ces systèmes réduisent l’impact environnemental. Liz Chalfin, directrice fondatrice, y enseigne comment filtrer les encres acryliques et le chlorure ferrique, tout en réutilisant les eaux usées comme nutriments pour les plantes. Les efforts de Zea Mays illustrent comment conjuguer durabilité et créativité artistique.

 

Nom : Carolyn Mckenzie-Craig

Pays : Australie

Affiliation : National Art School

Titre: « Echo and Diffraction »

Cette conférence présente des pratiques novatrices en estampe qui dépassent la simple reproduction, en s'appuyant sur le cadre théorique de l’atelier d’impression pour interroger des relations de production instables et immatérielles. Il analyse deux œuvres, Sites of Extraction et Bacterial Nervosa 2, à travers une relecture féministe du mythe d’Écho. Ces créations examinent les traces matérielles et les métaphores culturelles dans le contexte de « l’empire JPEG », en offrant un regard critique, ancré dans la théorie de l’estampe, sur les enjeux matériels et écologiques contemporains.

Les deux projets mobilisent des éléments humains et non-humains pour enrichir l’esthétique de l’affect, tout en questionnant les méthodes de création face à la raréfaction des ressources. En examinant les effets du capitalisme sur l’environnement—sa surabondance et sa porosité écologique—l’article s’appuie sur les modes matérialistes de Johanna Drucker (forensique, distribué, performatif) et la théorie de la diffraction de Karen Barad. Il propose ainsi de reconsidérer l’estampe comme un outil conceptuel pour naviguer les complexités du monde interconnecté et écologiquement fragilisé dans lequel nous évoluons.

 

Nom : Clare Humphries

Pays : Australie

Affiliation : Royal Melbourne Institute of Technology University

Titre: « Seas of Delirium : Reorienting Printed Matters »

La gravure a longtemps été célébrée pour son potentiel démocratique et militant, en permettant la diffusion accessible d’idées et en favorisant l’accès du public à l’art et à la littératie. Toutefois, cet outil de reproduction et de diffusion a également été récupéré par des systèmes oppressifs, notamment les puissances coloniales, pour imposer leur domination et contrôler les récits.

Cette présentation examine la manière dont des artistes contemporains abordent de façon critique les histoires coloniales liées à la gravure. Des artistes australiennes telles que Judy Watson, Jenna M Lee, Julie Gough, Deidre Brollo et Clare Humphries mobilisent les intelligences matérielles propres à l’estampe—effets de miroir, binarisation, décalage et inversion—afin d’interroger les archives coloniales et de remettre en question les héritages impérialistes.

En s’appuyant sur la notion de « physique de l’estampe » proposée par Jennifer L. Roberts, l’article met en lumière comment ces artistes transforment un outil de contrôle en un vecteur de résistance, capable de déconstruire les récits coloniaux et d’ouvrir la voie à une critique contemporaine.

 

Nom : Dan Starling

Pays : Canada (Colombie-Britannique)

Affiliation : The University of British Columbia

Titre: « Responsible Co-Creation with Nature »

Cette conférence présente comment les artistes en estampe, en particulier les artistes issus des communautés colonisatrices, peuvent repenser de manière responsable les représentations de la nature à l’ère de la crise climatique. Historiquement, les paysages sauvages canadiens ont souvent été dépeints comme passifs et inhabités, renforçant ainsi les logiques d’exploitation coloniale. Or, la crise climatique révèle une nature active, capable de communication : une vision portée depuis longtemps par les communautés autochtones.

Des artistes contemporains tels qu’Ed Pien, Amberlie Perkin, Tanya Lukin Linklater et Sylvan Hamburger utilisent l’eau, l’encre ou le bois comme co-créateurs. S’inscrivant dans le « réalisme agentiel » de Karen Barad, ils reconnaissent l’agencéité du monde naturel et soulignent la responsabilité humaine.

Le projet de l’auteur, Walter J. Phillips: Redux, revisite de manière critique les estampes paysagères de l’artiste colonisateur. En y intégrant des traces numériques de la nature et des blocs gravés représentant les effets des changements climatiques, les images « glitchées » déconstruisent les visions idylliques du paysage et invitent à réfléchir sur nos liens écologiques et à agir collectivement.

 

Nom : Elizabeth Sigalet

Pays : Canada (Colombie-Britannique)

Affiliation : Kamloops PrintMakers Society

Titre: « How Now, Pink Cow? Blurring the Boundaries Between Traditional Printmaking and AI-Generated Imagery »

Cette présentation explore l’intersection entre les techniques traditionnelles de l’estampe et l’intelligence artificielle (IA) dans la pratique artistique contemporaine. En utilisant le symbole récurrent de la vache—représentée de manière vive et non conventionnelle—ce corpus d’œuvres aborde des thèmes tels que la polarisation politique, les changements climatiques et le fossé entre les milieux ruraux et urbains. S’appuyant sur un parcours personnel et professionnel mêlant ingénierie, agriculture et arts visuels, le projet examine comment les méthodes traditionnelles et les technologies de pointe peuvent se conjuguer pour nourrir un dialogue autour des enjeux sociétaux actuels. La présentation abordera le processus artistique, les considérations éthiques et les implications de l’intégration de l’IA dans l’estampe traditionnelle, en situant cette démarche dans les discours artistiques et académiques contemporains.

 

Nom : Jill Ho-You

Pays : Canada (Alberta)

Affiliation : Alberta University of the Arts

Titre: « Expanded Printmaking and Environmetal Crisis »

Cette présentation explore l’intersection entre la psychologie, l’anatomie et les sciences de l’environnement au sein d’une pratique expérimentale de l’estampe. À travers des estampes en deux dimensions, du bioArt, des installations et des collaborations art/science, le travail aborde les thèmes de la mémoire incarnée, des changements climatiques et des liens entre la santé humaine et l’environnement.

Un moment charnière a eu lieu lors d’une résidence en 2015 à l’Université de Windsor, où le travail mené à la fois dans l’atelier d’estampe et au Incubator BioArt Lab—le seul laboratoire canadien dédié au bioArt—a transformé l’approche de l’artiste. Les premières expérimentations, qui consistaient à exposer des cellules végétales et animales à des toxines domestiques comme références visuelles pour des œuvres inspirées de l’anatomie et du paysage, ont évolué vers des créations où l’estampe devient un site de croissance biologique.

Des projets comme Latent Monuments (où bactéries et moisissures se développent sur des plaques gravées) et Retrograde (une vidéo documentant des cycles de croissance) mettent en lumière la tension entre création et effacement, en écho aux angoisses sociétales et environnementales. Ces techniques élargies de l’estampe soulignent la capacité unique de ce médium à aborder les enjeux environnementaux et sociaux mondiaux de l’Anthropocène.

 

Nom : Joscelyn Gardner

Pays : Canada (Ontario)

Affiliation : -

Titre : « Am I a bad girl, Nanny?  Memory and Care in a Folio of Letters from the ghost of a nineteenth century white Creole child »

Cette conférence présente le projet Am I a bad girl, Nanny? Cries of Innocence and Experience, une œuvre collaborative en estampe qui sera exposée au Barbados Museum en 2026. Inspirée d’un ambrotype datant d’environ 1858 représentant Harriet Thomas Weekes, une nourrice barbadienne noire tenant un enfant blanc, cette création a été réalisée en collaboration avec la maître-imprimeure de Tamarind, Jill Graham. L’œuvre se compose de 34 pages lithographiques intégrant des matériaux mixtes tels que la cire d’abeille, la feuille d’or et la broderie.

Ce projet interroge les dynamiques interraciales complexes de l’époque coloniale, en abordant des thèmes liés à la mémoire, à l’identité, à l’amour, au traumatisme et à l’héritage colonial. Par une installation hybride mêlant bioArt et estampe, il examine la relation entre les nourrices noires et les enfants blancs, mettant en lumière leur rôle au sein des systèmes coloniaux. En imaginant les points de vue croisés de la nourrice et de l’enfant, l’œuvre suscite l’empathie, tout en confrontant les effets du colonialisme et en reconnaissant la contribution des nourrices noires aux traditions orales, aux pratiques de soin et aux formes de résistance.

 

Nom : Lucinda Tanner

Pays : Suisse

Affiliation : -

Titre: « Project Print It: How a book making project supports the process of integration for young migrants »

Cette présentation porte sur le projet Print It, mené à Druckwerk Basel, en Suisse, qui soutient l’intégration des jeunes migrants et réfugiés par la création de livres. Le projet accompagne les participant·e·s dans toutes les étapes de fabrication d’un livre à l’aide de techniques d’impression analogiques : de la conception et de l’écriture à la mise en page, l’impression et la reliure. Les jeunes choisissent eux-mêmes leurs sujets—souvent liés à l’identité—et utilisent le livre comme un moyen d’exprimer leurs expériences personnelles, leurs émotions et les thèmes qui leur tiennent à cœur.

Le projet favorise un apprentissage autonome et orienté vers des objectifs, renforce les compétences sociales et stimule l’estime de soi, les participant·e·s étant fier·ère·s de présenter leurs ouvrages finalisés. Il offre également un espace d’expression qui ne repose pas uniquement sur la langue, souvent un obstacle à l’intégration. Enfin, Print It crée des liens avec les activités culturelles locales, encourage l’engagement communautaire et valorise le travail d’équipe. Depuis sa création en 2017, le projet a permis à plus de 20 groupes de jeunes migrant·e·s de s’exprimer et de s’intégrer par la création collective.

 

Nom : Marianne Charlebois et Antoine Caron

Pays : Canada (Québec)

Affiliation : Centre d’artistes l’Imprimerie

Titre : « Repenser notre rapport à la matérialité du cuivre en pratiques artistiques contemporaines pour défier l’extractivisme, 1ière partie »

Le cuivre, matérialité fondamentale dans certaines pratiques artistiques telles que la gravure, fait face à un risque d’épuisement d’ici 2050. Cette perspective soulève des enjeux majeurs tant écologiques, sociaux et esthétiques. Par ailleurs, son exploitation s’inscrit dans des dynamiques extractivistes héritées des systèmes coloniaux. L’artiste Marianne Charlebois explore ces questions à travers le recyclage de cuivre lors de sa résidence à l’Atelier Presse-Papier, développant une approche matérielle et réflexive ancrée dans les réalités du late-stage capitalism. Antoine Caron, quant à lui, co-dirige un groupe de recherche à l’Atelier la Coulée visant à créer un alliage de métaux écoresponsable tout en construisant des partenariats intersectoriels soit avec d’autres centres d’artistes et groupes militants. Ces démarches illustrent comment les artistes peuvent repenser leur rapport aux matériaux en développant des réseaux de solidarité et de dialogue autour de la chaîne d’approvisionnement. Ainsi, l’art devient un espace de transformation sociale autant que matérielle.

 

Nom :  Ruth Pelzer-Montada

Pays : Écosse

Affiliation : Edinburgh College of Art / The University of Edinburgh

Titre: « The motility of/in print – a new(ish) ontology? »

Le terme « motilité » désigne la capacité des organismes vivants à se mouvoir de manière autonome, par opposition à la « mobilité », qui concerne le déplacement d’objets. En se concentrant sur la motilité, cette présentation explore l’agencéité des matériaux et des objets, en s’appuyant sur le courant du nouveau matérialisme pour repenser les hiérarchies entre humains et non-humains. Elle aborde également la précarité du travail dans le contexte du néolibéralisme mondial.

L’art, et plus particulièrement l’estampe, offre un potentiel pour créer de nouvelles formes de lien, en valorisant l’échange interdisciplinaire, le dialogue et la collaboration. Ce tournant se manifeste dans l’estampe contemporaine, où les œuvres prennent de plus en plus la forme d’installations et interagissent avec l’espace de manière dynamique.

À travers des exemples de procédés d’estampe innovants développés par des artistes comme Ari Pelkonen et Inma Herrera, la présentation examine la « motilité » des matériaux imprimés, les interrelations entre techniques et technologies, ainsi que l’évolution de l’estampe. Elle met en lumière la manière dont la mutabilité de ce médium nourrit à la fois l’expression artistique et la réflexion philosophique.

 

Nom : Susanna Castleden

Pays : Australie

Affiliation : Curtin University

Titre: « First Contact: Lasting impressions and storytelling in First Nations prints from the Curtin University Art Collection »

Cette présentation explore l’intersection entre l’art des peuples autochtones d’Australie (Aborigènes et Insulaires du détroit de Torres), l’histoire coloniale et la pratique de l’estampe, en se concentrant sur la Carrolup Collection. Cette collection comprend 127 œuvres réalisées à la fin des années 1940 par des enfants autochtones issus des Générations volées, témoignant de leur vécu au sein du Carrolup River Native Settlement. Redécouvertes des décennies plus tard, ces œuvres ont été rapatriées sur le territoire Noongar en 2013.

La présentation met également en lumière le travail de Laurel Nannup, artiste graveuse et enfant des Générations volées, dont les estampes racontent des récits personnels et culturels, notamment First Contact, une œuvre publique emblématique. L’exposition N’yettin-ngal Wagur – Yeye Wongie [Souffle des Ancêtres – Parole d’Aujourd’hui], présentée à la John Curtin Gallery en 2024, a réuni de nouvelles œuvres d’artistes Noongar en réponse à la Carrolup Collection, créant un dialogue intergénérationnel. Cette présentation souligne le rôle de l’estampe comme médium de vérité, de mémoire historique et de résistance face à l’héritage colonial en Australie.

 

Nom : Franck Calard

Pays: Canada (Québec)

Affiliation: Université du Québec à Trois-Rivières

Titre : « Processus de décolonialité par les archives comme matériau artistique : mémoire yéniche et communautés de voyageur·ses »

Franck Calard propose une réflexion théorique et artistique sur les usages décoloniaux des archives en art contemporain, à partir d’une pratique autoethnographique ancrée dans la communauté yéniche. En mobilisant une méthodologie inductive, son approche vise à interroger les récits historiques dominants ainsi que les dispositifs de marginalisation, à travers des gestes de réappropriation et de reconfiguration des archives – visuelles, textuelles et sonores – principalement issues des fonds québécois. Par une activation sensible et subjective de ces matériaux, il cherche à rendre visibles des mémoires marginalisées et à produire des contre-récits incarnés. Ce travail s’appuie sur les apports théoriques de Marina Gržinić, Helios F. Garcés, Michel Foucault, Homi K. Bhabha, Anne Klein et Yvon Lemay. Ses œuvres Kehlen Jenisch Kehlen et La Biele et le gypsy peddler servent de fondement pour analyser l’archive comme matière esthétique, politique et identitaire, et pour explorer le potentiel critique de la mémoire affective dans une perspective décoloniale.

 

Nom : Catherine Hehir

Pays : Irlande

Affiliation : MTU Crawford Collège Of Art and Design Cork Rep Ireland, Cork Printmakers Rep Ireland, DJCAD Dundee Université

Titre: « Pluriversal Engagement : Tacit Knowledge, land making and Print as Regeneration in the Bogscape »

Cette conférence explore la relation entre savoir tacite, engagement écologique et pratique artistique dans le contexte singulier des tourbières exploitées de l’ouest de l’Irlande. S’appuyant sur la théorie ancrée, la recherche se construit de manière organique au fil des pratiques, des événements publics et de la collaboration avec les communautés locales. Intégrant la méthode de l’a/r/tographie—croisant les rôles d’artiste, de chercheur et de pédagogue—l’étude utilise la tourbe, les plantes et les sols des tourbières dans des procédés d’estampe. S’inspirant des principes de l’agriculture régénérative et de la « grammaire de l’estampe » définie par Jennifer L. Roberts, la tourbière devient à la fois support de création et espace de transmission. Les œuvres, conçues pour se désagréger dans le paysage, remettent en question les systèmes artistiques et proposent des cycles de renouvellement et de réciprocité écologique. Le projet, influencé par The Lure of the Local de Lucy Lippard, interroge la mémoire du lieu, la matérialité et la régénération par l’art.

 

Nom : Laura Bortoloni

Pays: Italie

Affiliation: Università degli Studi di Ferrara

Titre: « Mapas de água Exploring the Potential of Printmaking in Representing Floods ».

Mapas de água explore la manière dont l’estampe peut répondre aux crises environnementales, en se concentrant sur les inondations de 2024 survenues dans le sud du Brésil. Le projet réfléchit aux paysages visuels et émotionnels générés par la catastrophe—tant physiques que numériques. En combinant cartographie, mokuhanga (gravure japonaise sur bois) et recherche visuelle, l’œuvre interroge la capacité de l’estampe à documenter, interpréter et critiquer la responsabilité humaine dans les événements liés au climat.

Utilisant des méthodes durables et des matériaux naturels, l’artiste recompose des récits stratifiés des dommages causés par les inondations, intégrant images satellites, photographies et médias d’actualité à des matrices gravées à la main ou au laser. Cette superposition reflète à la fois les sédiments laissés par les eaux et la surcharge informationnelle vécue par les victimes. Le projet met en lumière le double rôle de l’estampe : historiquement militante, elle devient aujourd’hui réflexive face à son propre impact environnemental. S’inspirant de la pensée de Joan E. Greer sur la recherche visuelle comme outil essentiel du discours écologique, cette œuvre propose une lecture artistique de la résilience, de la mémoire et des liens complexes entre nature et développement humain.

 

Nom : Flor de Ceres Rabaçal

Pays : Portugal

Affiliation : Faculdade de Belas Artes da Universidade do Porto

Titre: « The artist’s perspective on the historical connection between printmaking and war »

Cette présentation explore les liens historiques et contemporains entre l’estampe et la guerre, en mettant en lumière la manière dont les conflits militaires ont influencé le développement et l’usage des techniques d’impression. De la lithographie à la gravure à l’eau-forte, l’estampe a rempli des fonctions à la fois pratiques et expressives—diffusion d’informations, production de cartes, documentation des expériences de guerre. Lors de la « Guerre des Deux Frères » au Portugal, la lithographie fut introduite à des fins militaires, avec l’artiste João Baptista Ribeiro nommé imprimeur en chef de l’armée. En Europe et aux États-Unis, la cartographie militaire a rapidement évolué grâce à cette technologie.

La présentation examine également les réponses artistiques à la guerre à travers les « portfolios de guerre », en commençant par Les Grandes Misères de la Guerre de Jacques Callot. La gravure à l’eau-forte y est présentée comme un médium de résistance et de confrontation, tant sur le plan technique que thématique. En s’appuyant sur ces précédents, les auteurs analysent comment les artistes contemporains peuvent réactiver les outils et techniques militaires historiques pour une pratique critique de l’estampe in situ, qui interroge la violence, la propagande et l’héritage du graveur-soldat.

 

Nom : Yuki Tam

Pays : Canada

Affiliation : Concordia University

Titre: « Letter from a Young Printmaker: Notes on Autotheoretical Print »

Cette présentation explore les médias imprimés à travers l’identité intersectionnelle de Yuki Kéké Tam, artiste queer, folle et issue de la diaspora chinoise vivant au Canada. Conçue comme une lettre non envoyée, elle mêle récit personnel et estampe en tant que pratiques de guérison et de résistance aux structures coloniales et oppressives. En s’inspirant des six concepts de l’estampe proposés par Jennifer L. Roberts, Tam propose six catégories alternatives—Temporel, Performative, Intime, Soin, Ancestrale et Relationnelle—mettant en lumière les dimensions émotionnelles, politiques et historiques du médium. Par l’autothéorie et la forme épistolaire, elle critique les notions occidentales de maîtrise et affirme l’estampe comme un espace de subversion et de soin. Cette performance-conférence, chargée d’émotion, s’inscrit dans des cadres féministes, intersectionnels et décoloniaux, et milite pour des récits artistiques plus inclusifs. Le projet appelle à des pédagogies fondées sur l’amour et le soin, tout en nourrissant les réflexions sur les pratiques artistiques diasporiques au Canada et au-delà.

 

Nom: Matt Pitblado

Pays : Canada

Affiliation : Université du Québec à Trois-Rivières

Titre: « La diffusion de l’information, la propagande politique et le rôle de l’estampe contemporaine dans l’activisme d'aujourd'hui »

Cette conférence propose une réflexion sur le rôle de l’estampe contemporaine comme outil de résistance face à la montée de l’extrême droite et du fascisme. En lien avec une série d’œuvres présentées lors de l’événement, l’artiste explore la réappropriation de l’estampe comme médium de contre-propagande à l’ère numérique. Historiquement utilisée pour diffuser des idéologies, l’estampe peut aujourd’hui dénoncer les discours haineux et rétablir des vérités face à la désinformation. En tant qu’artiste transgenre, l’intervenant témoigne de la manière dont les médias déforment la réalité des personnes marginalisées, tout comme d’autres enjeux sociaux et environnementaux. Cette présentation questionne le pouvoir de l’image dans l’espace public et propose de réinvestir les rues pour porter des messages de justice sociale et écologique. L’estampe devient ainsi un acte politique, capable de rassembler, de sensibiliser et de résister aux systèmes oppressifs et aux discours dominants.

 

 

Démonstrations

 

Noms : Daniel Luedtke et Alexey Lazarev

Pays : États-Unis et Canada

Titre : Hydrographic Print Transfer

La démonstration présente le procédé hydrographique, qui permet d’appliquer la sérigraphie sur des surfaces tridimensionnelles. Ce processus consiste à imprimer des images sur un film hydrographique, puis à les transférer sur des objets par immersion. Adapté des usages commerciaux, il ouvre de nouvelles perspectives pour les artistes et imprimeurs sur divers matériaux.

 

Nom : Nathan Meltz

Pays : États-Unis

Titre : Atomic Reductions

Atomic Reductions démontre l’utilisation de l’atomiseur céramique en sérigraphie pour créer des réductions uniques. Nathan Meltz présentera les textures et effets picturaux obtenus avec cette technique analogique et écologique. Une alternative efficace aux aérosols et aux pistolets bouchés, idéale pour enrichir les pratiques des ateliers de sérigraphie.

 

Nom : Nicholas Christie 

Pays : Angleterre

Titre : Electro etching workshop

L’atelier d’électrogravure explore cette technique écologique de taille-douce. Il expliquera l’électrolyse du zinc, ses avantages, et démontrera des méthodes innovantes, comme l’embossage et la galvanisation. Les participants expérimenteront cette approche sans émanations toxiques, offrant précision et durabilité en gravure.

 

Nom : Raluca Iancu

Pays : États-Unis

Titre : Ancient Craft, Contemporary Tools: Mokuhanga and Laser-Cutting

Cette démonstration explore la fusion du Mokuhanga, technique japonaise traditionnelle de gravure sur bois, avec la découpe au laser. Respectant l’intégrité écologique et culturelle du procédé, elle ouvre de nouvelles perspectives artistiques. L’atelier présentera les étapes de préparation, d’impression et d’expérimentation, soulignant les interactions entre traditions ancestrales et technologies modernes.

 

Nom : Gabrielle Turbide

Pays : Canada (Québec)

Titre : Impression expérimentale au phytoplancton

L’impression expérimentale au phytoplancton utilise ce médium vivant comme surface photosensible. Par modification chimique de la chlorophylle sous rayons UV, des images éphémères émergent et évoluent avec leur environnement. Cette approche artistique mêle biologie et expérimentation, mettant en lumière la fragilité du vivant et ses interactions avec son milieu.

 

Nom : Mitch Mitchell

Pays : Canada (Québec)

Titre : Analogue Photoshop Layers

La photogravure CMYK explore l’évolution de cette technique historique et son adaptation aux technologies numériques. Cette démonstration présente le procédé traditionnel et sa version photopolymère non toxique, transformant l’impression monochrome en un processus couleur. L’expérimentation avec la superposition des plaques et la transparence des encres ouvre de nouvelles perspectives artistiques et techniques pour les créateurs.

 

Nom : Liz Chalfin

Pays : États-Unis

Titre : Creating a plant based screen printing ink

Dans le but de s'éloigner de l'utilisation d'encres à base d'acrylique, Zea Mays Printmaking a mené des recherches sur la création d'une encre de sérigraphie à base de plantes.  Cette démonstration couvrira comment fabriquer la base d'encre transparente à partir d'ingrédients de cuisine, puis comment ajouter de la couleur à la base à l'aide de colorants fabriqués à partir de matières végétales et de pigments de terre naturels non toxiques.  Liz partagera des exemples d'impressions et discutera de la résistance à la lumière et du stockage de l'encre.  Elle montrera à la fois comment fabriquer l'encre et imprimer avec celle-ci et donnera aux participants l'occasion de tirer une impression.

 

 

Expositions

 

Nom : Mara Cozzolino

Pays : Italie

Titre : Printing with the sea

Cette série de gravures sur bois utilise la technique traditionnelle japonaise mokuhanga, à base d’eau et de pigments appliqués au pinceau. Inspirées par un séjour en Italie, ces œuvres explorent mémoire et appartenance. Chaque composition traduit une connexion intime avec le paysage marin, renforçant les liens entre histoire personnelle et territoire.

 

Nom : Alejandra Aguilar Caballero

Pays :  Norvège

Titre : A Light Shines Somewhere

A Light Shines Somewhere explore la transformation du dessin numérique en gravure sur bois via le fraisage CNC. Inspiré des cases de bande dessinée, ce projet capture des instants silencieux de souvenirs en Norvège. Dix gravures lumineuses seront exposées en séquence, permettant aux spectateurs de suivre un récit visuel immersif.

 

Noms : Aleksandra Janik, Magdalena Hlawacz, Grzegorz Gajos

Pays : Pologne

Titre : Meeting Point

Meeting Point est une installation qui explore l’identité contemporaine de l’estampe en intégrant impression et matériaux écologiques. Parmi eux, Air-Ink, une encre innovante fabriquée à partir de particules de pollution atmosphérique transformées en pigment d’impression. Cette installation invite le public à interagir et réfléchir aux liens entre tradition, innovation et durabilité.

 

Nom : Bridget Hillebrand

Pays : Australie

Titre : River

Cette exposition explore la matérialité des perturbations imprimées sur papier construit, repoussant les limites du médium en expérimentant reliefs et volumes. Inspirées par l’évolution écologique des océans et rivières, ces œuvres suspendues ou murales interrogent la dégradation et la restauration, avec une approche immersive et sculpturale à partir du papier washi imprimé.

 

Nom : Emilie Kvist

Pays : Canada (Québec)

Titre : Stretched Through Time and Memory

Cette série explore la déformation d’images historiques par numérisation, interrogeant la mémoire et l’oubli. Des photographies anciennes trouvées à Montréal sont agrandies en sérigraphies de grand format, où les visages deviennent abstraits. L’installation, entre estampe et sculpture, reflète l’accumulation et la perte des traces familiales à travers le temps et l’histoire.

 

Nom : Heather Leier

Pays : Canada (Alberta)

Titre : Cagey

Cagey explore les intersections entre violence genrée, trauma incarné et crise permanente à travers la fusion de l’estampe et du quilting, technique textile d’assemblage qui transforme des imprimés recyclés en couvertures. Ce projet interroge la marchandisation et célèbre l’imperfection, révélant la tension entre apparence et réalité dans un monde en mutation.

 

Nom : Jennifer Scheuer

Pays : États-Unis

Titre : Artist Books: The Living Archive

Cette exposition explore la guérison, les plantes, les archives et les collections à travers le livre d’artiste, combinant lithographie, sérigraphie et techniques numériques. L’intégration du letterpress photopolymère permet de traduire des lavis d’encre et dessins, accélérant le processus d’impression tout en conservant l’authenticité du trait manuel.

 

Nom : Jolanta Rudzka Habisiak

Pays : Pologne

Titre : Structures, Weaves, Perforations

Cette exposition interdisciplinaire fusionne estampe et textile, explorant l’héritage textile de la ville de Łódź en Pologne et le unisme du peintreet théoricien Władysław Strzemiński, qui prône une unité visuelle sans contraste. Inspirées par la dentelle, le découpage folklorique et les cartes Jacquard, ces œuvres interrogent la transmission culturelle et la préservation des savoir-faire artisanaux, mêlant perforation, tissage et lumière.

 

Nom : Mary Sherwood Brock

Pays : États-Unis

Titre : Paper Boats Project et ImMigration

Paper Boats Project et le projet ImMigration  sont  des  installations collaboratives itinérantes explorant la créativité, la résilience et l’échange. Chaque exposition invite de nouveaux artistes à participer et à interroger les changements climatiques à travers les multiples facettes de la migration en dialogue avec l’histoire, les cultures autochtones, les crises contemporaines et les mutations technologiques.

 

Nom : Melissa Haviland

Pays : États-Unis

Titre : Tumult

Tumult est une installation immersive où drapeaux et rouleaux sérigraphiés envahissent l’espace, débordant des murs jusqu’au sol. Inspirée par l’eau et ses significations historiques, cette œuvre utilise papier fait main, Tyvek et bâche bleue, explorant la mémoire, le colonialisme et l’industrialisation à travers un paysage imprimé en mouvement.

 

Nom : Ariane Lebeau

Pays : Canada (Québec)

Titre : Ces marques de nos corps

Cette exposition propose une exploration féministe de la gravure, intégrant performance, sculpture et objets-archives liés au corps. À partir d’artefacts du quotidien, le projet interroge les représentations de la féminité et la mémoire corporelle. L’expérimentation avec la matière imprimée permet de questionner la trace, l’éphémère et la réappropriation du corps.

 

Nom : Marianne Charlebois, Corine Dufresne-Deslières, Faustine Escoffier et Stéphanie Nuckle

Pays : Canada (Québec)

Titre : Nos mues communes

Quatre artistes chercheuses interdisciplinaires explorent des procédés écosensibles en art imprimé et photographie, réinventant notre rapport à la permanence. Nos mues communes, exposition collective d’IMPACT13, présente monotypes, estampes et sérigraphies végétales, mettant en dialogue matière organique et expérimentation artistique pour interroger notre lien au Vivant.

 

Nom : Patricia Langevin

Pays : Canada (Québec)

Titre : Tipelimitishun/Liberté

Tipelimitishun/Liberté est une installation immersive explorant la guérison des Premières Nations. Entre mémoire et transmission, sérigraphies et verre soufflé incarnent blessures et résilience. Par la lumière projetée, le visiteur révèle les histoires et contribue à leur libération, inscrivant l’œuvre dans une approche sensible du care et du dialogue transgénérationnel.

 

Nom : Sirkku Ketola

Pays : Finlande

Titre : A Body Called

Sirkku Ketola explore le temps et la répétition à travers des poèmes visuels et performances méditatives. A Body Called Paula incarne la transcendance et l’humanité dans l’univers, via une installation évolutive, fragile et exigeante. Le geste, la sérigraphie et le rythme deviennent une machine sensorielle, révélant les éléments de la vie.

Nom : Pohanna Pyne Feinberg

Pays : Canada (Québec)

Titre : Atmodas iela 9

Des observations et expérimentations sont partagées, issues d’une résidence artistique en juillet 2025 au centre d’art SERDE à Aizpute, en Lettonie. Le projet portait sur la fabrication d’encres à partir de plantes médicinales récoltées localement, autrefois utilisées comme remèdes par mes ancêtres originaires de cette région. Le souffle constitue un médium essentiel dans le processus d’impression, permettant de convoquer les souvenirs transmis par les couleurs des plantes.

 

Nom : Amber Robles-Gordon

Pays : États-Unis

Titre : Sacred Co-Evolution: Undoing the Echainment of Being(s) 

Dans cette exposition, Amber Robles-Gordon déconstruit la hiérarchie occidentale du Grand Ordre de l’Être à travers des collages inspirés de la coévolution. Elle propose une cosmologie décoloniale, valorisant les peuples marginalisés et la spiritualité. Ses œuvres explorent la libération, la régénération et des relations interdépendantes, rompant avec les systèmes d’exploitation.

 

Nom : Laurel McKenzie

Pays : Australie

Titre : Accoutre

Accoutre est une installation de 100 robes en calicot miniatures, interrogeant la représentation du corps féminin dans une approche féministe contemporaine. Ces robes, imprimées de fragments de nus issus de l’histoire de l’art, reflètent un siècle de mode et évoquent la mémoire des savoir-faire textiles, entre absence, identité et inachèvement.

 

Noms : artistes de la 14e BIEC : Fadi Almelhem (Liban) Elmyna Bouchard (Canada, Québec) Kathryn Delaney (Canada, Québec) Nina Kreis (Brésil) Étienne Tremblay-Tardif (Canada, Québec) Ericka Walker (Canada, Nouvelle-Écosse) Tomasz Winiarski (Pologne)

Titre : variés

Les artistes de la 14e biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières qui sont exposé·e·s à l’ancienne gare ferroviaire, ont été sélectionné·e·s en lien aves les thématiques du colloque IMPACT13.