Dès juin 2024

L'institut du patrimoine de l'UQAM et le RéPUQ organisent une série de rencontres thématiques en vue commémorer le legs patrimonial du cinéaste d'animation de réputation internationale, Frédéric Back :

FrederickBackLeDevoir

Frédéric Back à l'oeuvre sur sa table de dessin avec ses fameux crayons Prismacolor.

Archives Le Devoir. Crédit photo : Philippe Renaud, 2012.

Communiqué

Pour diffusion immédiate

Le legs patrimonial de Frédéric Back

Montréal, jeudi le 11 avril 2024 – Grand maître du cinéma d’animation reconnu mondialement, artiste multidisciplinaire et militant pour l’environnement, Frédéric Back aurait eu 100 ans le jour de l’éclipse solaire, le 8 avril dernier. Son clin d’œil nous rappelle non seulement qu’il a laissé un héritage artistique riche et unique, mais également que le moteur de toute son œuvre repose sur des valeurs environnementales profondes. De son arrivée au Québec en 1948 jusqu’à son décès en 2013, le parcours professionnel et artistique de Frédéric Back est plus qu’impressionnant. Militant écologique avant l’heure, il est l’auteur de milliers d’œuvres artistiques dont les messages nous invitent à la sauvegarde des patrimoines culturels et naturels. En font foi, les chefs-d’œuvre d’animation Crac! (1982) et L’homme qui plantait des arbres (1988), qui ont été récompensés aux Oscars.

Dans le but de commémorer sa vaste contribution, de participer au concert de célébrations et de contribuer à la mise en valeur du legs patrimonial de Frédéric Back, tant matériel qu’immatériel, l’Institut du patrimoine de l’UQAM, en collaboration avec le Réseau Patrimoine de l’Université du Québec (RéPUQ), annonce la tenue d’une série de rencontres et conférences. « Le fait que le 100e anniversaire de Frédéric Back tombe le jour d’une éclipse solaire totale sur le Québec, « l’éclipse du siècle », nous apparait très significatif, car de son vivant, il aurait certainement profité de cette occasion unique pour nous sensibiliser sur la beauté de notre monde, mais aussi à l’urgence de protéger l’équilibre fragile de notre planète », explique le directeur de l’Institut du patrimoine de l’UQAM, Yves Bergeron.  

Au fil de la carrière de Frédéric Back, l’artiste et militant est de plus en plus préoccuper par l’état de dégradation des milieux naturels, tel qu’exprimé dans son dernier film d’animation Le fleuve aux grandes eaux (1993). Dans la foulée, le parc Frédéric-Back, aménagé sur le site de l’ancienne carrière Miron, porte d’ailleurs son nom parce qu’il est l’un des plus ambitieux projets de réhabilitation environnementale de la Ville de Montréal.

L’œuvre de Frédéric Back inspirante pour l’étude du patrimoine

Les rencontres organisées par l’Institut du patrimoine et le RéPUQ seront des occasions pour mieux comprendre l’impact de la pensée et de l’œuvre de Frédéric Back dans la perspective des liens indissociables entre patrimoines culturels et naturels. On y présentera des œuvres filmiques qui feront l’objet d’une relecture. Ce sera aussi l’occasion, pour les spécialistes des patrimoines culturels (matériels, immatériels) et naturels d’analyser la contribution de Frédéric Back au bouillonnement intellectuel et artistique qui a contribué à l’entrée du Québec dans la modernité et au développement d’une œuvre universelle.

Cette série de rencontres, dont la programmation sera annoncée sous peu, se tiendra à l’UQAM et dans le Réseau Patrimoines de l’Université du Québec, en format hybride. Un calendrier des activités sera publié sous peu sur le site web de l’IDP et du RéPUQ.

À propos de l’Institut du patrimoine et du RéPUQ

Créé en 2004, l’Institut du patrimoine de l’UQAM a pour mission de stimuler la recherche, l’enseignement et la diffusion des connaissances dans tous les domaines reliés au patrimoine, tant matériel qu’immatériel, afin de contribuer au renouveau de la réflexion. L’Institut du patrimoine regroupe des membres du corps professoral et des étudiants de plusieurs départements, facultés et écoles de l’UQAM, ainsi que des organismes partenaires.

Le Réseau Patrimoines de l’Université du Québec (RéPUQ) s’est engagé dans un état des lieux des patrimoines au Québec. Le RéPUQ propose de cerner les enjeux patrimoniaux sous différents angles et expertises, en plus de dégager des problématiques transversales. Initié par l’Institut du patrimoine de l’UQAM, en 2018, le RéPUQ réunit différents chercheurs et étudiants de cycles supérieurs œuvrant au sein de sept constituantes du réseau de l’Université du Québec (UQ).

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Pour informations :

Anna-Lou Galassini

galassini.anna-lou@courrier.uqam.ca