Histoire
À l'embouchure du Saint-Laurent, porte d'entrée maritime du Québec, les Micmacs furent les premiers à rencontrer au 16e siècle les nouveaux arrivants européens. Leur habileté à la pêche et à la navigation en ont fait par la suite des aides précieux pour les explorateurs comme pour les marchands. Traditionnels alliés des Français, ils ont participé à plusieurs batailles, dont celle de la Restigouche dans la baie des Chaleurs. Aujourd'hui très impliqués dans l'exploitation des ressources naturelles et le développement touristique, les Micmacs s'attachent à mettre en valeur leur propre histoire par le développement de sites ancestraux ainsi que par la pratique de la traditionnelle pêche au saumon.
Population et langue
Parmi les 4 540 Micmacs que compte actuellement le Québec, presque 60 % résident au sein des deux communautés de Listuguj et Gesgapegiag, la troisième, Gaspé, n'ayant pas de territoire défini. Quelque 15 000 autres Micmacs vivent au Nouveau-Brunswick, sur l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse. De cette population, 40 % parlent toujours sa langue ancestrale.
Art et culture
Les Micmacs de Gaspésie perpétuent la mémoire de leurs traditions, à travers leurs spécialités artisanales, comme les paniers en frêne et en foin d'odeur, les vêtements de peau ou d'autres très belles pièces ornées de perles. Les sites d'interprétation qu'ils ont ouverts transmettent également la connaissance de leurs modes de vie ancestraux.
Source : Société touristique autochtone du Québec, Les Autochtones du Québec, Guide touristique 2002
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