Lors de sa réunion du 16 juin 2025, le Conseil d’administration de l’UQTR (CA) a mandaté l’équipe de direction pour aller de l’avant avec un modèle de gestion par regroupements académiques.
Le modèle de gestion avec des regroupements académiques permettra de rapprocher des départements la majorité des décisions académiques à prendre. Pour ce faire, à l’intérieur de chaque regroupement qui sera créé, on retrouvera une doyenne ou un doyen (cadre académique), soit une professeure ou un professeur provenant des disciplines dudit regroupement.
Aux regroupements seront aussi greffées des directions administratives qui offriront un soutien administratif et une porte d’entrée vers plusieurs services, en plus d’assurer la pérennité dans les processus de gestion. L’entité administrative centrale se concentrera alors sur le développement stratégique, le soutien aux programmes et aux unités de recherche inter-regroupements, et à des dossiers pour lesquels une gestion centralisée est à privilégier.
5 regroupements : 2 615 000 $, ce qui représente environ 0,9 % du budget de l’UQTR.
6 regroupements : 3 250 000 $, ce qui représente 1,2 % du budget de l’UQTR.
Les estimations considèrent l’ajout de nouveaux postes (ex. : coordination administrative, doyens, professionnels et personnels de soutien) et la transformation de postes existants (ex. : postes de doyens actuels). L’évaluation prend également en compte les dégagements pour les professeures et professeurs qui souhaiteront accéder à des postes de vice-doyen.
Une somme a été réservée dans les budgets 2023-2024 et 2024-2025 afin d’assurer la disponibilité d’une enveloppe au moment de la mise en œuvre de la transformation des structures de gestion académique.
Par ailleurs, les surplus budgétaires des dernières années ont permis à l’UQTR de placer des sommes dans des fonds spéciaux pour réaliser des projets futurs ; un fonds a aussi été créé pour pallier aux impacts financiers en considérant que les nouvelles règles budgétaires apportaient beaucoup d’incertitude. Cet argent permettra donc à l’UQTR de mettre en place son nouveau modèle de gestion académique à court terme et d’en assurer la stabilité par la suite.
Lorsque le nouveau modèle de gestion académique sera en place, l’objectif est de mieux saisir les besoins de chaque secteur, de cibler finement les opportunités porteuses et d’être plus efficace dans les décisions financières, afin d’investir là où les retombées seront les plus grandes. C’est ainsi que l’UQTR pourra assurer la pérennité financière de sa transformation des structures de gestion académique et de l’organisation.
La proximité décisionnelle avec les besoins du terrain permettra de mieux connaître et comprendre l’ensemble des secteurs. Cette information permettra de mieux aligner les décisions de l’Université et assurera un meilleur suivi des besoins, ainsi qu’un meilleur soutien pour les secteurs académiques et administratifs.
L’UQTR souhaite prendre les meilleures décisions stratégiques et financières en réalisant des gains d’efficacité. La gestion financière par regroupements académiques permettra de mettre en place des canaux de communication bidirectionnels efficaces et d’en arriver à des décisions concertées pour saisir les meilleures opportunités de développement.
Le retour sur investissement provient des gains d’efficacité que réalisera l’organisation et des actions qui pourront être entreprises pour améliorer le soutien aux différents secteurs. Les gains d’efficacité demandent un investissement initial lié, dans ce cas-ci, à un changement de structure, avec pour objectif d’améliorer la performance et l’agilité financières de l’UQTR.
Les membres ont été soigneusement sélectionnés en fonction de leur expertise et de leur domaine de pratique, de manière à représenter l’ensemble des besoins qui émergeront dans le cadre de la transformation académique. Cette équipe composée de membres des secteurs académiques et administratifs sera pilotée par Olivier Malo, vice-recteur à la restructuration académique et à l’amélioration continue, ainsi que par Caroline Couture, conseillère-cadre à la restructuration académique et à l'amélioration continue
Le mandat principal consiste à élaborer et mettre en œuvre une vision intégrée en lien avec les conclusions du Chantier institutionnel sur les structures de gestion académique et la planification stratégique de l’Université. Le mandat sera davantage précisé au cours des prochaines semaines.
Été 2025 :
Automne 2025 :
Objectifs pour décembre 2025 :
Pour les professeurs, la tâche comme telle ne changera pas. Lorsqu’il y aura des besoins ou des enjeux, les lieux de décision seront plus proches et les personnes en charge seront davantage au fait des réalités des professeurs. Toutes les décisions qui étaient prises jusqu’à présent dans les départements ou les comités de programme continueront de l’être. Également, des efforts seront faits pour rapprocher des professeurs l’offre de certains services administratifs.
Dans le modèle de gestion avec des regroupements académiques, les professeurs qui occuperont un nouveau poste à caractère administratif à l'Université auront la possibilité d'obtenir un congé d'affectation, sur approbation de leur Assemblée départementale. La possibilité de remplacer ces professeurs absents par un professeur suppléant, un professeur invité ou des chargés de cours sera prévue par des dispositions de la convention collective.
En aucun temps et d’aucune façon la transformation des structures de gestion académique n’affectera l’autonomie et la liberté académique des professeurs, qui sont deux principes non négociables de la tâche professorale.
La plupart des décisions se prendront au conseil du regroupement académique, piloté par le doyen, et s’opérationnaliseront avec l’aide des vice-doyens et de la coordination administrative du regroupement. Le doyen joue un rôle stratégique au sein du regroupement académique en concordance avec les orientations stratégiques de l’UQTR, pilotées par les vice-recteurs. Le rôle des vice-recteurs en devient plutôt un d’arbitrage si des décisions étaient remises en question au sein des regroupements, en plus de se concentrer sur la gestion stratégique de l’Université.
Non, puisque la gestion pédagogique et administrative des cours continuera de relever des comités de programmes et des départements.
Il n’y aura aucune modification à la structure de gouvernance et à l’autonomie des départements. Par ailleurs, en rapprochant les lieux décisionnels des départements, il y aura des gains quant à la réduction des délais de réponses et à l’effet que celles-ci soient mieux adaptées aux réalités académiques propres.
L’UQTR travaillera sur un règlement cadre visant à poser les bases de la gouvernance au sein d’un regroupement académique. Dans le respect de celui-ci, chaque regroupement aura la flexibilité d’adapter sa stratégie, en concordance avec sa réalité propre, pour s’assurer que chaque département puisse bénéficier d’une représentation adéquate en son sein.
Les gains pour les directions départementales se concrétiseront par une diminution des charges administratives et par un accès plus facile et direct aux lieux décisionnels, réduisant ainsi les délais de traitement des dossiers et assurant une meilleure réponse à leurs besoins.
L’UQTR souhaite profiter de la transition vers un nouveau modèle de gestion académique pour clarifier les rôles et responsabilités des doyens, vice-doyens, directions pédagogiques, directions de programmes et directions départementales. Cet exercice se fera dans le même esprit de transparence, de collégialité et d’amélioration continue qui a caractérisé la démarche depuis les tous débuts.
En plus de dédier des ressources de formation et d’accompagnement pour les personnes sélectionnées dans les nouvelles fonctions de doyens et vice-doyens, l’UQTR souhaite leur donner les moyens de poursuivre certaines activités de recherche, afin de ne pas mettre de frein à leur carrière scientifique et d’assurer que le retour à leur tâche professorale en fin de mandat se passe bien.
Des consultations seront menées pour veiller à ce que les regroupements proposés soient fonctionnels. Le cas échéant, des ajustements pourraient être apportés.
Il s’agit de l'ensemble des processus, des politiques et des pratiques qui régissent l'organisation, l'administration et la supervision des activités académiques au sein de l'UQTR. Voici quelques exemples :
L’UQTR a évolué très rapidement au cours des dix dernières années. Que ce soit la population étudiante qui augmente, les études et la formation qui se développent rapidement, les accords et les partenariats de plus en plus nombreux à l’échelle nationale et internationale ou la recherche qui poursuit son ascension, notre université n’est plus de petite taille.
Malgré cette évolution fulgurante de l’UQTR, notre modèle de gestion académique est demeuré le même depuis le début des années 2000. Bien que des ressources aient été ajoutées pour accompagner cette croissance, la structure de gestion académique actuelle, incluant les processus et les outils administratifs qui en découlent, ne répond plus aux besoins de développement de notre université.
L'ajout de ressources ne suffit plus à répondre à nos ambitions et que, par le fait même, nourrit certains enjeux quant à la communication et la définition des rôles et responsabilités.
Notre capacité future de développement est en jeu. Plusieurs enjeux ont été identifiés par la communauté universitaire, mais une constante reste claire : les décisions sont prises trop loin du terrain, ce qui diminue notre agilité d’un point de vue stratégique mais encore plus de celui, humain, lié à l’organisation du travail. Bien que la situation soit encore tenable, il ne faut pas attendre qu’elle devienne intenable pour impulser une évolution de nos structures de gestion académique ; d’autant que l’UQTR atteint une maturité organisationnelle qui démontre une ouverture au changement et une conscience de la nécessité de se donner les moyens de se développer.
Une consultation des instances académiques et administratives au printemps 2022 a permis d’identifier des enjeux liés à la gestion académique. Afin de valider les enjeux et pour permettre au plus grand nombre de personnes de s’exprimer, un sondage à la communauté universitaire a été administré au cours de l’automne 2022, auquel ont participé 650 répondants. Des groupes de discussion menés à l’automne 2022 et à l’hiver 2023, avec près de 125 participants, ont ensuite permis de concrétiser, de documenter et de préciser les enjeux liés à la gestion académique vécus et partagés par la communauté universitaire.
Les instances suivantes ont été consultées :
Pour répondre aux enjeux identifiés par la communauté universitaire, les travaux ont été scindés en deux phases. La première phase avait pour objectif de trouver des solutions pour soulager et renforcer les unités académiques. Cet atelier, tenu le 7 novembre 2023 et réunissant 49 personnes, a permis de d’identifier quatre grandes catégories d’actions : regrouper l’information ; mieux travailler ensemble ; accompagner et former ; alléger la surcharge de travail et revoir l’organisation du travail.
La deuxième phase était destinée à définir ce à quoi pourrait ressembler notre future structure de gestion académique. Au printemps 2024, six ateliers de coconstruction ont rassemblé 210 personnes. Ces ateliers ont permis de faire émerger deux modèles de gestion académique qui semblent répondre aux ambitions légitimes et actuelles de l’UQTR.
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