Quand j’étais au cégep, à chaque session un artiste venait nous donner une conférence où il parlait de son travail, sa démarche, ses origines… L’artiste Diane Landry est celle qui m’a le plus intéressé. Particulièrement son usage des ombres dans ses installations. Donc, lors de la conceptualisation de mon projet, mon désir d’inclure l’ombrage a guidé la création de mon projet. Je voulais faire quelque chose de simple mais intéressant et paisible. Pour l’éclairage j'ai utilisé une lampe de poche que j’avais achetée pour un projet antérieur. Comme elle est quand même assez puissante et que je ne voulais pas un éclairage trop direct j’ai cherché quelque chose pour modifier son faisceau lumineux. J’ai fini par choisir un verre d’eau car il diffuse la lumière d’une manière inégale et intéressante. L’effet visuel causé par la distorsion de la lumière et l’ombrage créée par celle-ci donnent à l’éclairage un rôle plus central que seulement éclairer l'œuvre. L'éclairage fait partie de l'œuvre. J’ai choisi des feuilles mortes parce que je voulais quelque chose dont l’ombrage allait bonifier l'œuvre et dans ce cas-ci, les ombres créent l’illusion qu’il y a plus de feuilles qu’il n’y en a réellement. J’ai intitulé mon œuvre suspension.