Ce type de recherche est stimulant, car il implique de solides connaissances en chimie, physique, métallurgie, thermodynamique et interactions solide-gaz.
La plupart des projets de recherche sont en collaboration avec des universités et des laboratoires internationaux (France, Norvège, Allemagne, Italie, Israël, Corée du Sud, Chine, Brésil, Costa Rica, Mexique, Colombie, Inde).
La recherche de notre groupe se situe essentiellement à deux niveaux: le développement de nouveaux alliages et l’utilisation de nouvelles techniques de synthèse et de préparation. Plusieurs types d’alliages sont actuellement à l’étude. Entre autres: les alliages à base de magnésium ou de titane, les alliages TiFe, les alliages à haute entropie, les alliages à base de titane et ayant une structure cubique centrée sur le corps, les alliages de phase de Laves.
La formation des chercheurs est une priorité pour notre groupe. Les étudiants ont une liberté d’action tout en étant encadrés par des professeurs et des chercheurs de l’IRH. L’approche est très informelle et les étudiants ont libre accès à des équipements spécialisés. De plus, grâce à des collaborations internationales, les étudiants ont l’occasion de réaliser des expériences uniques de synchrotron et de neutrons.
En ce qui concerne les moyens de synthèse et de préparation, nous étudions le broyage mécanique, le laminage à froid, la synthèse par four à arc ou une combinaison de ces techniques. Notre recherche est à la fois fondamentale et appliquée. Nous sommes en interaction constante avec l’industrie pour connaître les besoins spécifiques qui amélioreront la compétitivité des hydrures métalliques comme moyen de stockage de l’hydrogène. Enfin, il faut noter que nos recherches ne se limitent pas au stockage de l’hydrogène. Nous avons également des activités sur la fragilisation par l’hydrogène et les matériaux de batteries.