Il est possible de soutenir les apprenants en leur offrant la chance de…
Interagir plus fréquemment directement avec la personne enseignante, bénéficier d’un enseignement de petits groupes lorsque nécessaire, recevoir un soutien immédiat en classe.
Au postsecondaire, en supprimant l’espace à l’avant réservé à la personne enseignante et la séparation psychologique qu’il créait, la classe flexible permet davantage d’interactions entre les personnes enseignantes et les apprenants, et à ces derniers de se sentir respectés, appréciés, valorisés (Rands et Topf, 2017). Ainsi, la classe flexible peut favoriser des approches centrées sur les apprenants.
Au primaire et au secondaire, parce qu’elle vient de pair avec un enseignement moins « frontal », la classe flexible permet un accompagnement plus personnalisé, presque comme du tutorat, lorsque les apprenants ont besoin d’aide (Mulcahy et al., 2015).
La classe flexible offre la possibilité de se centrer sur les besoins uniques des apprenants (Delzer, 2016; Laquerre, 2018; Leroux et al., 2021) en misant sur le potentiel qu’offre cet aménagement de l’espace pour offrir un accompagnement prenant différentes formes (par ex. : en réunissant certains apprenants qui ont besoin d’aide et en intervenant de manière plus spécifique auprès d’eux, en consacrant du temps de qualité et en étant disponible lorsque les apprenants sont réunis en sous-groupes, en misant sur l’entraide entre pairs et la possibilité de résoudre eux-mêmes leur bris de compréhension, etc.).
Si l’on souhaite se servir de la classe flexible pour répondre au besoin de bénéficier d’un accompagnement plus personnalisé, il est possible, par exemple, de :
Pour citer cette page : Bergeron, L. (2022). Personnalisation de l'accompagnement. En quoi la classe flexible peut-elle répondre au besoin de bénéficier d’un accompagnement plus personnalisé? Dans G. Bergeron, L. Bergeron, J. Caron, A. Gareau, J. Lacerte, S. Lefebvre, S. Parent, M. Point et L. St‑Vincent (dir.), L’aménagement de classes flexibles. Document produit dans le cadre des Projets inédits du ministère de l’Éducation. Université du Québec à Trois‑Rivières.
Léna Bergeron, UQTR