Nous imaginons l’université comme un territoire apprenant, c’est-à-dire un espace de connectivité qui réunit les acteurs des communautés autour de projets d’apprentissage et de transformation du monde : un lieu de formation vecteur de lien social et qui enrichit la mixité.
L’éducation par la nature constitue une façon audacieuse de concevoir l’enseignement et l’apprentissage dans un contexte sociétal où il importe plus que jamais de se sentir relié à l’environnement naturel. En effet, l’ÉN est une pédagogie ancrée dans le lieu qui conçoit un territoire donné comme un sujet ayant une identité. Elle prend forme à même les spécificités, la richesse intrinsèque et les savoirs portés par ce territoire, une vision intimement liée aux pédagogies autochtones.
Face à l’ampleur des problèmes socio-environnementaux, l’ÉN permet d’amener les apprenants à développer un rapport plus sensible à leur environnement, à le connaître, à l’apprécier et à vouloir le protéger.
Loin de se réduire au fait d’enseigner « dehors », l’ÉN amène à apprendre et à se développer par le biais d’expériences plus inductives et authentiques et mobilise les apprenants de manière plus active et globale. Elle permet de rendre l’éducation vivante, de créer une réelle aventure de la connaissance !
Le concept de porosité des lieux (Viganò, 2022) nous amène à imaginer l’université comme un territoire apprenant, c’est-à-dire un espace de connectivité qui réunit les acteurs des communautés autour de projets d’apprentissage et de transformation du monde : un lieu de formation vecteur de lien social et qui enrichit la mixité.