«Les médias véhiculent tellement de messages sur le suicide. Trop souvent, on oublie que le suicide est lié à un problème de santé mentale. Il faut crier que ce n'est pas la solution. Il faut montrer la souffrance créée par ce geste et son impact négatif sur l'entourage du suicidé. Si tel était le cas, peut-être qu'une personne qui envisage cette solution, pourrait se questionner davantage et oublier cette solution que lui suggère son mal de vivre.»
Daniel
«Tout d'abord merci pour votre partage à l'émission TVA en direct. Vous m'avez rejoint lorsque vous avez dit que suite à un suicide, on doit accepter de ne pas avoir de réponses... Merci aussi pour cette initiative car je crois que la venue de cette association est une excellente idée.»
Isabelle
«Tellement de questions, de pourquoi, de comment etc., et un organisme qui prendrait en main les besoins des endeuillés, ça serait une très bonne idée. On a beau se croire fort quand ça nous arrive, c'est pas vrai et on a besoin d aide. Alors donnez-moi des nouvelles quand ce sera sur pied. Moi, j'embarque à 100 à l'heure! Continuez votre beau travail!»
Lynda
«J'en parle beaucoup dans mon entourage, ma fille s'est suicidée à l'âge de 21 ans et son oncle s'est suicidé une année avant, c'est un fléau et je crois que c'est important de sensibiliser les gens.»
Daniel
«Merci pour le témoignage et je vous appuie à 110% dans votre projet, car moi-même, j'ai vécu un suicide et j'y ai aussi songé durant une dépression post-partum. Ils ne l'ont pas détecté toute suite alors ça s'est agravé! Maintenant ma fille a 6 mois et je suis toujours là avec elle et mon conjoint et je suis sous contrôle médical. Ça se replace bien :) Heureusement!!!»
Christine
«Il faut que je m'implique d'une quelconque façon dans cette problématique. Peut-être aussi en animant des groupes de soutien. Je vous le rappelle j'ai perdu mon conjoint il y a 10 mois de cette façon.»
Guylaine
«Félicitations pour votre idée, il y a beaucoup trop de suicides actuellement (surtout chez les jeunes). Suite au suicide de ma fille, j'ai rencontré des personnes qui ne s'en étaient pas sorties, même après 15-20 ans. J'ai alors réalisé que je m'en étais bien sortie et je me suis dit que ma démarche pourrait être bénéfique pour d'autres. Pour ce qui est du projet de recueil de textes, je serais probablement intéressée à participer.»
Shirley
«Je serais très intéressée à vous faire part de mes textes, car ce sont eux qui m'ont aidés à m'en sortir et à passer au travers de mon deuil.»
Izabelle
«L'an passé, l'ami de mon fils de 15 ans se suicidait. J'ai eu tellement mal pour mon fils, je ressentais toute la douleur pour lui. Aujourd'hui, j'essaie d'être le plus possible à l'écoute des gens, car j'ai compris que le mal à l'âme n'a pas d'âge.»
Loulou
«M. Lepage j'ai écouté votre témoignage à l'émission de Francois Paradis, ça m'a beaucoup touché et la lettre de votre fille m'a très émue. Le projet que vous voulez faire pour aider ceux qui ont passé au travers d'un suicide c'est formidable!»
Linda
«Je pense qu'une première Association pour les endeuillés par suicide serait déjà un lieu d'écoute et de parole (ce qui m'a manqué) et de soutien pour ceux qui restent et "resteront" encore. Je suis d'accord que nous devons aussi viser ensemble à diminuer le record du taux de suicide qu'est le nôtre au Québec. Mettre en place une telle association, c'est sûrement une étape
cruciale pour soutenir cette volonté.»
Constance
«Ce matin, j'ai lu avec grand intérêt l'article du Nouvelliste qui parlait de votre organisme. Je suis d'accord avec vous qu'il était grand temps que des gens s'occupent des victimes du suicide.»
Marquis
«J'ai pu capter l'émission centrée sur le suicide hier soir sur le réseau TQS. Vous avez mentionné le projet de monter une association pour les gens ayant vécu le drame d'un suicide. Ayant vécu la mort de ma mère par suicide ce sujet m'intéresse.»
John
«J'ai lu l'article du Nouvelliste de ce matin et je serais très intéressée à faire partie de ce projet. Je suis "touchée, très touchée" par votre désir de créer une association et de faire un recueil. Merci de travailler à tout cela et si jamais, ma participation est possible, j'en serais heureuse. Le bonheur existe aussi dans le malheur, celui de ressentir la chance qu'on a eue de côtoyer une de ces personnes disparues, ne serait-ce que quelques années. Mon fils m'a dit au décès de sa soeur: "On est chanceux, on l'a connue pendant 19 ans" Et c'est ce que j'ai toujours gardé en tête, ce qui m'a donné une force de vivre.»
Raymonde
«Ma famille a entendu votre message à l'émission en direct.com et nous avons lu l'article dans Le Nouvelliste. Nous avons vécu une situation de suicide dans la famille il y a quelques années. Nous croyons fortement que votre organisme pourrait aider à la communauté, car le suicide d'un être cher affecte beaucoup la famille et les amis et il est soulageant d'en parler et de se faire comprendre surtout.»
Jessie
«Votre cause me touche beaucoup, si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas à me contacter.»
Annie
«Depuis quelques jours, je vous vois parler de votre vécu à la télé et je suis d'accord avec votre démarche, il faut parler du suicide, le "de-taboo-iser". Parler de la peine immense que les suicidés ont dû vivre, oui, mais parler aussi du vide et de la grande douleur qu'ils nous font vivre par la suite. Les suicides ne sont ni lâches, ni courageux, ils ne sont que désesperés. Ce sont les gens qui restent qui sont courageux, surtout ceux qui décident et n'ont pas peur de parler. Merci et continuez!»
Marie-France
«La honte, la culpabilité, la peur d'être jugé sont les principaux facteurs qui sont à la base même de l'existence du silence des endeuillés. Certains se sentent trahis, abandonnés et se demandent quelle action aurait pu être posée pour que cette catastrophe soit évitée. Ils ont des « pourquoi » qui ne seront jamais résolus! Avec le temps, nos blessures cicatrisent et on accepte nos propres limites.»
Daniel
«Quelle importance pour moi cette annonce d'un regroupement, d'une association qui prend forme. Je vous ai mentionné dans un courriel précédent mon intérêt à prendre part à cette mise en place. Je continue avec grand intérêt non seulement à y songer, mais à y trouver du sens.
Comme je l'ai mentionné précédemment, même au bout d'une vingtaine d'années, j'ai encore des questionnements (autres que les "pourquoi?")...»
Constance
«J'ai effectivement des textes que j'ai écrit à la suite du décès de ma fille afin d'exprimer cette douleur qui nous envahit. En passant, je vous trouve très courageux d'offrir cette énergie à vos enfants. Il me reste une fille et c'est pour elle aussi que je me suis impliquée, pour lui démontrer à quel point la vie, avec ses hauts et ses bas, est belle.»
Lise