Vers 1745, les Autochtones adoptent quelques remèdes français à base de plantes médicinales. Même s'il leur arrive à l'occasion de se faire des incisions pour se guérir d'une tumeur, ils ne seront pas d'accord pour pratiquer la saignée comme le font les Français pour faire sortir toute sorte de mal.
Les Autochtones sont incapables de lutter contre les nouvelles maladies d'origine européenne. Certains se rendent dans les hôpitaux à Québec, Montréal ou Trois-Rivières pour se faire soigner par les religieuses. Mais l'hôpital à cette époque est un endroit que l'on fréquente seulement dans les cas graves ou en dernière extrémité. Aussi, les Autochtones perçoivent vite l'hôpital comme un endroit où l'on meurt. Ils vont donc l'éviter. Ils y laisseront parfois ceux qui ne peuvent pas les suivre dans leurs déplacements comme les infirmes et les vieillards.
Source : Mortier et pilon, XVIIIe siècle, Collection Musée de la civilisation, dépôt du Séminaire de Québec.
Le mortier et le pilon servaient à broyer certaines substances. Par exemple, de nombreux végétaux étaient utilisés pour préparer des médicaments. Au XVIIIe siècle, de nombreuses plantes médicinales bien connues des Autochtones, comme le capillaire et le ginseng, seront envoyées en Europe pour leurs excellentes propriétés médicinales.
Photo : Claude Demers, UQTR