Déjà vers 1645, les communautés amérindiennes les plus éloignées connaissaient et utilisaient les marchandises européennes. À chaque année, les groupes autochtones qui vivaient loin des villages français se rendaient dans les postes de traite pour se procurer différents objets européens. De leur côté, les Autochtones domiciliés de la vallée du Saint-Laurent avaient accès plus facilement et plus régulièrement aux marchandises européennes.
En 1745, les marchandises de traite ont peu changé depuis le début des échanges entre Autochtones et Européens. Les objets de métal occupent toujours la plus grande place. Les produits textiles viennent au second rang. D'autres objets comme les produits alimentaires, l'alcool et les armes à feu, surtout des mousquets, complètent la liste de produits que se procurent les Autochtones dans les échanges.
De leur côté, les Européens s'initient aussi aux nouvelles techniques des Amérindiens. Ces derniers leur apprennent l'orientation en forêt, la chasse, la pêche, le pistage, la trappe et la pêche sous la glace. Les Français découvrent l'ingéniosité et l'efficacité des moyens de transport amérindiens, les utilisent et apprennent comment les fabriquer.
Les emprunts et les influences sont réciproques puisqu'ils se font autant du côté des Européens que des Autochtones.
Consulter ces deux documents d'époque pour en savoir plus :
Source : Pêche sur glace (C-040174) ANC, « Pêche sur glace, Canada-Est (Ontario) », (par Dennis Gale) vers 1860. Reproduction : C-040174.