Depuis leur rencontre avec les Européens, les Autochtones ont vu leurs populations diminuer à cause des maladies d'origine européenne et des guerres liées au commerce des fourrures. Dans certaines régions, les Amérindiens affaiblis font face à un nombre toujours plus important de colons européens qui souhaitent obtenir leurs terres pour s'installer d'une façon permanente.
L'établissement des colons français dans la vallée du Saint-Laurent et la diminution du gros gibier incitent les populations autochtones à fréquenter d'autres régions. La plupart des Algonquins et des Innus (Montagnais) qui occupaient cette région la délaissent peu à peu.
À partir du milieu du 17e siècle, des Hurons-Wendats, des Iroquois et des Abénakis viennent habiter le long du fleuve Saint-Laurent dans les missions fondées par les missionnaires. Ces Autochtones qui sont établis dans des villages situés près des colons français sont nommés les « domicilié ». La vie quotidienne avec les Français favorise les liens entre les deux groupes ainsi que les échanges culturels et matériels. Les Autochtones, tout comme les Français, empruntent divers objets et différentes techniques à leurs voisins.