Il est possible de soutenir les apprenants en leur offrant la chance de…
Se sentir impliqués, se mettre en action, s’engager pleinement, créer, avoir un pouvoir d’agir, prendre en charge leurs apprentissages.
Une configuration fixe de type cours magistral ne correspond plus à ce que nous connaissons sur la manière dont les apprenants apprennent ni la manière dont ils s’attendent à apprendre (Oblinger, 2006).
La configuration de la classe flexible peut amener les apprenants à se sentir plus impliqués, enthousiastes et désireux de participer (Garrow et Kostouros, 2014).
Mais plus encore, la classe flexible donne l’opportunité de modifier la dynamique de la classe en engageant et en responsabilisant les apprenants dans leurs apprentissages (Delzer, 2016; Laquerre, 2018; Leroux et al., 2021; Mercier et al., 2016; Merril, 2018; Kariippanon et al., 2018). Lorsqu’il y a possibilité de faire des choix et de s’approprier l’environnement, certains associent les classes flexibles à un environnement habilitant, au sens où il redonne aux apprenants un pouvoir d’agir, il les invite à constamment se mettre en action et à prendre en charge eux-mêmes leur réussite, en plus de leur offrir l’occasion de s’engager pleinement selon leur plein potentiel (Laquerre, 2018; Townsend et al., 2013). Dans un tel contexte, la classe flexible peut avoir une incidence sur l’effort fourni en classe (Hopland et Nythus, 2016) et sur la motivation (Vallée, 2019).
Si l’on souhaite se servir de la classe flexible pour répondre au besoin d’être activement engagé et responsable de ses apprentissages, il est possible, par exemple, de :
Pour citer cette page : Bergeron, L. (2022). Engagement actif et responsabilisation. En quoi la classe flexible peut-elle répondre au besoin d’être activement engagé et responsable de ses apprentissages? Dans G. Bergeron, L. Bergeron, J. Caron, A. Gareau, J. Lacerte, S. Lefebvre, S. Parent, M. Point et L. St‑Vincent (dir.), L’aménagement de classes flexibles. Document produit dans le cadre des Projets inédits du ministère de l’Éducation. Université du Québec à Trois‑Rivières.
Léna Bergeron, UQTR