Source : Établissement de pêcheurs sur la côte de Terre-Neuve © Fondation Historica
On rapporte en Europe de la «morue verte» et de la «morue sèche». La morue nettoyée et salée, afin de la conserver, est appelée morue verte. La préparation du poisson et la salaison s'effectuent en mer. Dans ce cas, les rencontres avec les Autochtones sont limitées. Les pêcheurs ne fréquentent la terre ferme que le temps de renouveler leurs provisions d'eau douce et de s'approvisionner en nourriture. Pour la morue sèche, il faut s'installer sur les rives pendant deux à trois mois. C'est-à-dire le temps de la pêche à bord de petites embarcations et du séchage, au soleil, du poisson placé sur des vigneaux (des échafauds ou treillis surélevés). Les pêcheurs, qui disposent de moins de sel que les premiers, pratiquent ce type de pêche et de conservation. La chasse à la baleine, une autre activité importante, nécessite aussi des bases terrestres. Les chasseurs s'installent pendant six mois pour chasser, dépecer et préparer les baleines. Ils en extraient l'huile grâce à des fours, puis l'entreposent. Leurs activités les mettent inévitablement en contact avec les Autochtones habitant ces régions.