Les chercheurs disposent de diverses informations afin de connaître les sociétés autochtones au moment de l'arrivée des Européens. Ces renseignements proviennent surtout de témoignages écrits laissés par des explorateurs et des missionnaires. L'information fournie par ces sources est souvent biaisée, remplie d'incompréhensions et de préjugés. Ces témoignages restent toutefois des documents riches et utiles lorsqu'ils sont convenablement critiqués par l'historien. Les vestiges archéologiques, les observations des anthropologues ainsi que des éléments de tradition orale complètent les documents écrits et permettent une vision plus nuancée des sociétés autochtones.