Myriam Bergeron

Servi sur un plateau d’argent

Invitant, étrange, appétissant et insensé. Voilà ce que je voulais que mon œuvre dégage. Mon intention est de présenter la nature du point de vu de l’humanité. L’humain est arrivé et a décidé que la nature était à lui. Nous exploitons cette nature, nous la dévastons, nous la dévorons… Mon œuvre se garnie de rondin de bois soulevés par des branche pour faire comme une sorte de présentoir de nourriture comme lors de grand buffet. D’ailleurs, diverses assiettes sont déposées sur ce présentoir en bois pour nous inviter à y manger quelque chose. Les assiettes sont remplies de terre, de fleurs, de feuilles et de roches placées de manière à nous envier de les manger. Aussi, des ustensiles sont plantés dans le contenu des assiettes pour montrer que plusieurs ce sont laisser tenter à dévorer cette nature. Les ustensiles sont courbés et croches pour accentuer l’aspect insensé et étrange que mon œuvre veut faire ressentir. C’est un peu comme si chaque ustensile utilisé c’étaient transformé.

Ensuite, je voulais établir un contraste entre les différents matériaux avec, d’une part, les éléments naturels tel que le bois, la terre, les roches, les plantes et les éléments industrialisés tels que les assiettes, les bols en verre et les ustensiles de métal. Les différents matériaux choisis permettent des contrastes de textures qui opposent le lisse et le plat de la vaisselle aux textures brutes, bossues et terreuses des éléments de la nature.

Pour terminer le titre de l’œuvre réfère à l’expression « servi sur un plateau d’argent » par le fait que la nature est tellement facile à exploiter, car elle ne nous empêche pas de la démolir. Tout est tellement facile à prendre à celle-ci et cette nature ne peut rien faire. Comme démontré dans mon œuvre, nous la dévorons à notre manière et nous la transformons en tout ce que l’on veut.