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Le projet Communauté-Familles rassemble chercheurs et organismes à l’UQTR(Nouvelle fenêtre)
  Le 1er octobre dernier, le GRIN, en collaboration avec le GRACeF et Familles en mouvance, a organisé le premier rassemblement annuel pour le projet Communauté-Familles. L'événement a réuni, à l’UQTR, une quarantaine de personnes (chercheurs, chercheuses, organismes communautaires, représentants des ministères) avec l'objectif de favoriser une co-construction entre la science et le terrain, intégrant les réalités du milieu dans l'analyse des résultats et la planification de la diffusion des connaissances.
Matinée : Bilan et engagement partenarial
La journée a débuté par les mots d'accueil de Carl Lacharité (professeur émérite à l'UQTR) et Sofie Therrien (FQOCF), qui ont souligné la force de cette alliance essentielle pour soutenir les familles québécoises. La matinée a permis aux cinq axes de recherche de présenter leur problématique, leur méthodologie et leurs premiers résultats. Trois de ces axes sont pilotés par les membres du GRIN : Karine Dubois-Comtois, Carl Lacharité et Annie Bérubé.
Saluant cette richesse collaborative, Karine Dubois-Comtois, directrice du GRIN, a affirmé l'importance de cette approche : « Le GRIN est extrêmement heureux de s'associer avec les autres groupes de recherche et les précieux partenaires du milieu communautaire pour répondre ensemble à des questions importantes sur l'Action communautaire autonome Famille. C'est en unissant nos forces et nos expertises respectives que nous pourrons générer des connaissances vraiment utiles pour mieux supporter les familles et les enfants à travers le Québec. »
Après-midi : La co-construction au cœur du partenariat
L'après-midi fut centrée sur l'action concrète avec des ateliers de co-construction impliquant trois des axes. Ces ateliers interactifs ont permis aux organismes communautaires d'exprimer leurs perspectives de terrain et de nourrir la réflexion des chercheurs. L'objectif était de garantir la pertinence et l'applicabilité des résultats en travaillant notamment sur l'interprétation des données et l'élaboration de stratégies de diffusion des connaissances adaptées aux besoins réels des familles. Pour les participants, ces ateliers ont représenté une occasion unique de façonner directement l'orientation des travaux de recherche.
Un engagement pour des innovations durables
Ce rassemblement réaffirme l'engagement du GRIN et de tous ses partenaires envers une recherche collaborative et engagée. Le succès de cette journée à l'UQTR marque une étape importante pour le projet Communauté-Familles, assurant que les travaux mèneront à des résultants qui sont en lien avec les préoccupations des milieux et à un meilleur soutien pour les enfants et les parents québécois.
Nouvelle publication scientifique dans Early Education and Development(Nouvelle fenêtre)
  Le Groupe de recherche et d’intervention auprès des enfants vulnérables et négligés (GRIN) annonce la publication d’un nouvel article scientifique par Karl Larouche, Kim Deschênes, Carl Lacharité et Nicolas Berthelot, membres du GRIN.
L’étude, publiée dans Family Relations, examine les répercussions d’un vécu de traumatismes interpersonnels durant l’enfance des pères sur leur degré d’engagement parental dans la vie de leur enfant. À partir d’un échantillon de 366 pères québécois ayant un enfant âgé de 6 ans ou moins, les auteurs constatent que ces expériences traumatiques ne sont pas directement associées à l'engagement parental. Toutefois, les résultats montrent que les difficultés psychologiques et coparentales associées à ces traumatismes peuvent engendrer des défis au regard du rôle de parent des pères.
Ces conclusions suggèrent que ce n’est pas les traumatismes en eux-mêmes qui peuvent engendrer des défis sur le plan de l’engagement parental des pères, mais plutôt les difficultés psychologiques et coparentales pouvant en résulter. Ainsi, les pères ayant vécu de tels événements pourraient bénéficier d’interventions ciblées visant à améliorer leur bien-être psychologique et leur relation coparentale, afin de les soutenir dans leur rôle parental.
📝 Pour consulter l’article complet : https://doi.org/10.1111/fare.70039 ».
Nouvelle publication scientifique dans Early Education and Development(Nouvelle fenêtre)
  Un membre chercheur du GRIN, Jean-Pascal Lemelin, a récemment publié une nouvelle étude dans la revue Early Education and Development en collaboration avec Angélique Laurent et Marie-Josée Letarte.
L'étude, de nature longitudinale, s'est intéressée au rôle que joue l'environnement d'alphabétisation à la maison dans le développement des compétences langagières des enfants d'âge préscolaire. Elle a suivi 142 enfants québécois présentant une vulnérabilité accrue pour ce qui est de leur préparation à l'école, et a évalué leurs habiletés langagières à trois reprises.
Les résultats ont révélé que le nombre de risques sociodémographiques familiaux (faible revenu, bas niveau de scolarité des parents, etc.) n'était pas directement lié aux compétences langagières des enfants. Cependant, les auteurs ont identifié une association indirecte : un nombre élevé de facteurs de risque sociodémographiques familiaux était lié à une moins grande disponibilité de matériel d'apprentissage à la maison (comme des livres ou des jeux éducatifs), ce qui était ensuite associé à un vocabulaire expressif plus faible chez l'enfant.
Ces résultats soulignent l'importance pour les enfants d’avoir accès à du matériel d'apprentissage de qualité à la maison. Les écoles et les services sociaux peuvent jouer un rôle clé en soutenant la mise en disponibilité de ces ressources dans les milieux familiaux, en particulier les plus défavorisés, afin d’aider les enfants les plus vulnérables sur le plan de la préparation scolaire à s’engager sur des trajectoires scolaires positives.
📝 Pour consulter l'article complet : https://doi.org/10.1080/10409289.2025.2559338
Nouvelle publication scientifique dans Attachment & Human Development(Nouvelle fenêtre)
  Le Groupe de recherche et d’intervention auprès des enfants vulnérables et négligés (GRIN) annonce la publication d’un nouvel article scientifique par William Trottier-Dumont et Eve-Line Bussières, membres du GRIN.
L’étude, publiée dans Attachment & Human Development, présente la première méta-analyse des quatres classifications d’attachement (sécurisant, évitant, résistant, désorganisé) chez les enfants autistes évalués avec la procédure standardisée de la « Situation étrange ». À partir de six études regroupant 202 enfants, les auteurs ont trouvé que 45,6 % des enfants étaient classés comme avec un atttachement sécurisant, 18,7 % évitant, 8,5 % résistant et 27,2 % désorganisé — une distribution comparable à celle observée dans la population générale.
L’analyse met en lumière que les enfants plus âgés sont plus souvent classés comme sécurisant, et que les études récentes tendent à rapporter moins d'enfants classifiés comme désorganisés ou résistants. Les résultats confirment que les enfants autistes peuvent former des liens d’attachement sécurisant avec leurs parents, malgré certaines caractéristiques qui peuvent ressembler à celles de l’attachement insécurisant.
Ces conclusions rappellent la nécessité d’utiliser des méthodes d’évaluation adaptées, permettant de distinguer les manifestations propres à l’autisme de celles de l’attachement insécurisant, afin d’orienter les interventions pour soutenir la relation parent-enfant autiste.
📝 Pour consulter l’article complet : https://doi.org/10.1080/14616734.2025.2541232
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