Bien que des installations semblables existent aux États-Unis, en Australie et aux Pays-Bas, les climats et écosystèmes de ces pays diffèrent grandement de ceux du Québec ou du Canada.
Compte tenu de l'impact déterminant de ces variables sur la décomposition humaine, il est nécessaire d'étudier le processus de décomposition humaine dans l'environnement local pour s'assurer de la fiabilité des données fournies aux organismes chargés de l'application de la loi ainsi qu'aux services de l'identité judiciaire. De nouvelles méthodes d'aide aux enquêtes sur les décès seront développées, lesquelles pourront être mieux adaptées. Les recherches ne se concentrent pas uniquement sur les enquêtes judiciaires, mais elles contribuent également à la récupération et au rapatriement des victimes de la guerre, au Canada et à l'étranger.
Dans de nombreuses régions du monde, le processus de décomposition cadavérique est étudié à l'aide de restes d'animaux. Ces études permettent de tester de nouvelles méthodes et de mener des recherches impossibles à réaliser avec des restes humains. Cependant, des données récentes ont montré que les restes d'animaux ne reproduisent pas adéquatement le processus de décomposition humaine dans certaines disciplines forensiques. Pour cette raison, il est impératif de mener des recherches impliquant le don de corps afin de faire progresser les méthodes utilisées pour la recherche et l'identification des victimes.