Emilie Turcotte-Blais

PROJET 1

Titre : Pourquoi joindre les deux bouts ?

La sculpture autonome ici est représenté par l’utilisation d’objet banal du quotidien nous permettant d’être autonome. Un contraste existe ici entre les différents matériaux grâce à la corde fragile en contradiction avec les objets en métal, céramique et verre. L’œuvre se veut une immersion dans les besoins de bases de l’humain, soit le besoin de se nourrir. L’inflation du coût de la vie créer présentement un déséquilibre des besoins de base, affectant la santé mentale de la personne qui se retrouve dans cette situation. La corde représente le lien entre le besoin de se nourrir et la fragilité de notre santé mentale lorsque ce besoin est altéré par la précarité. Cela peut aussi être représenté par la coupe de vin ainsi que le couteau, qui amène le public à se questionner sur ce qui vient de se produire dans la scène. La fragilité de l’équilibre se voit lorsque l’on remarque le ballant sur lequel l’assiette repose. Dans un même ordre d’idée, nous pouvons nous questionner si le repas est représenté par la corde rouge, ou si le contenu de la coupe de vin est a été versé impulsivement dans l’assiette.

Pour le choix des couleurs, le couteau a été trempé dans la peinture bleu, couleur des veines, couleur représentant aussi l’équilibre et la sérénité. Le spectateur peut ainsi se faire sa propre interprétation sur le geste porté avec le couteau : crise existentielle ou appétit affamée ? Pourquoi joindre les deux bouts si nos besoins de bases ne peuvent être répondu ? Pourquoi joindre les deux bouts si la société actuelle nous place dans une situation de précarité financière, rendant la vie sans espoir ?

Le mouvement des cordes jaunes et blanches recouvrant l’assiette fait un rappel au soleil, à la joie et au plaisir de manger.

Le fait de prendre des objets du quotidien et de les recouvrir nous transporte dans une impasse, car en rendant les objets inutilisables pour se nourrir, l’humain précaire doit se mettre en action pour déconstruire l’œuvre. Tout comme il doit se mettre en action pour trouver des solutions à son désespoir.

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PROJET 2

L’habit ne fait pas le moine  

L’œuvre se veut un message à caractère social, autant d’une approche collective qu’individuelle. Le cadre, provenant d’une église, est un objet ayant une certaine valeur religieuse, mais aussi monétaire. Le fait de recouvrir cet objet lui enlève-t-il de la symbolique ou de la valeur ? Le principe reflète alors ici un parallèle avec l’humain, qui, peu importe ce dont il est recouvert, ne perd pas de sa valeur. Sous un angle plus collectif et en lien avec toutes les atrocités que l’église catholique a pu commettre (mais aussi les gens en position d’autorité sociale), l’œuvre démontre que l’uniforme n’est pas tributaire éthiquement des gestes que l’on pose. Peu importe notre habit, nulle excuse ne peut justifier des crimes, ou du moins, les banaliser à un point de les cacher. L’œuvre a été installée dans deux endroits différents. Les endroits ont été choisi en fonction du caractère social de l’œuvre, soit un cimetière et un foyer. L’idéal aurait été d’installer l’œuvre à l’intérieur d’une église, dans un confessionnal par exemple, mais la demande s’est faite refuser. L’œuvre nous permet de voir partiellement le cadre recouvert de corde et de laine, ainsi que le couteau ballotant au centre. Encore une fois, la fragilité de notre image/réputation est mise en lumière grâce à la corde. Le couteau lui représente les crimes commis par les gens en situation d’autorité, religieuse ou non.  

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PROJET 3

PROJET 4