Viktor Simard

PROJET 1

Titre : Monte-Descend 

Bois peint, 10po x 10po x 18po

Ce projet ayant pour thème la Sculpture Autonome est inspiré du gain et de la perte d’autonomie que vit l’humain au cours de son existence. Chacune des marches ont des proportions extrêmes, elles sont très longues et très hautes pour illustrer l’importance et la difficulté des différentes étapes qui mènent au gain d’autonomie. La pente représente la perte rapide et incontrôlable de l’autonomie qui arrive lors de la fin de vie. 

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 PROJET 2

Pour ce projet de sculpture ayant pour thème le squattage, je me suis questionné sur la notion d’espace. Qu’est-ce que l’espace public et qu’est-ce que l’espace privé? J’ai pensé aux personnes en situation d’itinérance, qui eux n’ont pas le privilège de pouvoir faire la distinction entre leur espace privé et l’espace public. C’est pourquoi je présente un oreiller ainsi qu’une couverture, comme les traces d’un squattage sur le terrain de l’université. Il serait facile de croire que mon projet n’est que ce que rencontre l’œil du premier abord, mais, lorsqu’on regarde attentivement, on constate que l’oreiller a été éventré et que de la mousse s’en sort. Ce débordement invite le spectateur à se coucher par terre, à se pencher afin de tenter de comprendre ce mystérieux vandalisme. C’est une fois plus bas, qu’on peut voir que l’oreiller contient lui-même un autre ensemble d’oreiller et de couverture, identiques à ceux de plus grandes tailles. Ce que le spectateur croit être le squattage du site de l’université devient alors le site d’un tout nouveau squattage. Remettant ainsi en question notre notion d’espace, de contenu et de contenant à l’aide d’un jeu d'échelles. Mon projet s’intitule Poupée Rue, comme il emprunte un peu à cette idée de la poupée russe qui est remplie de versions toujours plus petites d’elle-même. Le mot russe et ici changé pour rue comme la rue peut-être vue comme un lieu de squattage commun. J’ai choisi des objets de couleurs vives afin que mon projet se démarque dans le lieu d’exposition, sur le côté du Pavillon Benjamin-Sulte.

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 PROJET 3

Pommes

 

Une seule vraie pomme fait partie de ma sculpture, elle est par terre, au pied du pommier, elle a été remplacée par les fausses pommes. Au diable la réalité, l’humain préfère se nourrir de fiction. Mon projet se veut une critique de la transformation des aliments dans notre société de consommation. L’idée selon laquelle les fruits et les légumes devraient être de couleur et de forme parfaite pour qu’ils puissent être considérés comme consommables selon le sens critique de l’humain. Si les aliments que nous trouvons dans nos épiceries sont une caricature des aliments que l’on trouve dans la nature, on pourrait dire que ma sculpture se veut la caricature d’une caricature.

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 PROJET 4

Déversement

 

Pour ce dernier projet ayant pour thème l’espace restreint, je vous présente une valise. La valise est souvent utilisée afin de voyager divers objets personnels, partant d’un lieu privé, à un public et généralement pour finir dans un lieu privé à nouveau. Ici, le trajet des bagages a été interrompu dans la galerie. La valise a été ouverte, exposant une scène qui suscite le questionnement du spectateur. Dans la valise, il retrouve une tête de mannequin ornée d’une perruque, une paire de seins, de la lingerie, des talons hauts et divers accessoires. À qui appartient cette valise? Que contient-elle?

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