Soins de plaies : un savoir et une pratique accessibles

Chantal Labrecque et Danielle Gilbert

Dans les dernières années, le champ de pratique des infirmières dans le domaine des soins de plaies s’est élargi et elles ont gagné en autonomie. L’expertise des infirmières est aujourd’hui fondamentale et au premier plan de soins indispensables auprès de clientèles variées et souvent vulnérables. 

Dans un contexte où toutes les infirmières seront, tôt ou tard, amenées à prendre en charge des personnes porteuses de plaies, cet ouvrage est un outil indispensable.

Destiné tant aux étudiantes en soins infirmiers ou en sciences infirmières qu’aux infirmières œuvrant dans les divers milieux cliniques, ce livre offre des contenus à la fois rigoureux et pratiques, adaptés aux normes et aux réglementations du système de santé québécois.

Best Practice Recommendations for the Prevention and Management of Peripheral Arterial Ulcers

sous la direction de Maryse Beaumier.

Selon des études, les soins de plaies aux MIs au Canada coûteraient plus de 100 millions $ par an. Une récente étude canadienne portant sur 20 062 patients en Ontario a observé une augmentation significative du taux d’amputation chez les patients atteints de diabète et de maladie artérielle périphérique alors que 63,7 % (12 786) d’entre eux ont subi une amputation majeure (au-dessus de la cheville). La prévalence des plaies chroniques aux membres inférieurs est de 12,6 % chez les personnes de 70 ans et plus et elle va toujours en augmentant selon l’âge. (lire la suite...)

Consultez l’ouvrage en libre accès.

L’impossible réforme : pourquoi notre système de santé est-il toujours en crise ?

par André Lemelin

Visant la « santé globale » et « l’épanouissement de la personne », la première réforme de la santé (1971) présupposait une réforme sociale. La commission Castonguay-Nepveu avait pris position en faveur d’un « développement global » ainsi que d’une meilleure répartition de la richesse, car la pauvreté engendre la maladie et décuple les coûts. Le comité chargé de concevoir cette réforme a accouché d’un texte, « La société de demain », qui a exercé une profonde influence sur l’ensemble du rapport de la commission. Or il s’agit d’une véritable utopie: une société collectiviste dans laquelle la planification, la décentralisation et la participation constante de tous les citoyens jouent un rôle central. (lire la suite...)