Éviter de recommander le recours à la médiation ainsi qu’à la thérapie conjugale et familiale. Favoriser plutôt les formulations du type : « Il existe des ressources qui peuvent t’épauler à travers tout ça. »
En cas d’urgence, contacter les services policiers.
Plusieurs familles au sein desquelles il y a présence de violence conjugale disposent déjà de plans d’intervention ainsi que de services pour d’autres types de problématiques (ex. : trouble de comportement chez l’enfant, problèmes d’apprentissage, difficultés socio-économiques). Le lien entre la violence conjugale et ces difficultés n’est pas toujours pris en compte.
Lors d’un travail de collaboration intersectorielle, votre participation est primordiale. Votre rôle demeure le même : traduire vos observations directes et les besoins de l’enfant.
Même s’il appartient aux services spécialisés d’intervenir plus spécifiquement face à la violence conjugale et aux conséquences de celle-ci, la sécurité, le bienêtre et le développement optimal de l’enfant sont des responsabilités qui doivent être partagées entre les différents partenaires impliqués. Viser un partage de la compréhension : adopter une lecture commune des besoins de l’enfant et de sa famille, des risques auxquels ils sont confrontés et des formes de protection dont ils peuvent bénéficier (initiative AIDES).
Viser à ce que, conjointement, les différents partenaires (parents, intervenants et organisations) précisent leurs contributions et définissent leurs responsabilités en lien avec les actions à mener auprès de l’enfant et de sa famille (initiative AIDES). Les parents doivent donner leur accord afin de vous permettre de partager ou d’échanger de l’information avec un partenaire. Il est en tout temps possible de recevoir de l’information d’un tiers sans avoir obtenu le consentement des parents. Dans un tel cas, vous ne pourrez toutefois pas partager vos renseignements.