À l'ère des technologies de l'information et des communications en constante évolution (Internet de tous les objets), la production économique mondiale et les procédés de distribution sont fortement touchés par l'exigence de renseignements multilingues et de contenus localisés au moyen d'une communication interculturelle. Le volume de la traduction économique, commerciale, financière et institutionnelle augmente quotidiennement : les administrations visent l'accessibilité de l'information et le langage clair, les institutions et les organismes fonctionnent dans plus d'une langue, les multinationales produisent des documents en de nombreuses langues pour étendre leurs services dans le monde entier, et les grandes entreprises ainsi que les PME ont besoin du multilinguisme afin d'accéder à de nouveaux marchés sur de nouveaux territoires.
Les centres de formation en traduction et en interprétation, dans les universités ou ailleurs, ont toujours reconnu la nécessité d'une formation dans ce domaine. En témoignent leurs programmes d'études qui portent notamment sur la traduction spécialisée et sur la traduction économique et institutionnelle. Les formateurs et les chercheurs eux aussi s'intéressent de plus en plus aux particularités et aux modalités de ce type de traduction : ses discours, sa terminologie, sa phraséologie et ses emplois métaphoriques; ses liens avec les projets en langage clair, les nouvelles technologies de même qu'avec les approches pédagogiques, l'analyse contrastive, la gestion de projet, etc. Dans ce contexte, et pour faire suite au succès de la première édition du colloque organisé à l'Université d'Alicante en 2014, le Département de langues modernes et de traduction de l'Université du Québec à Trois-Rivières propose de réunir des traducteurs en pratique privée, des chercheurs, des enseignants mais aussi toute personne s'intéressant à la traduction économique, commerciale, financière et institutionnelle dans le but de discuter de débattre des sujets suivants :