Ligne vide à supprimer ou à utiliser pour coller un autre bloc...
Les Lumières constituent une philosophie pratique, une philosophie d’action. Elles visent notamment à libérer les humains et à prôner l’égalité entre tous les humains. Si les Lumières jouissent d’une certaine renommée dans la mesure où elles sont considérées comme le moment le plus éclairé de l’histoire pour avoir voulu libérer les humains, force est de constater qu’elles ont aussi un côté sombre qui est rarement évoqué. L’objectif de cette présentation consiste à évoquer ce côté ténébreux des Lumières blanches européennes et à montrer l’existence des Lumières alternatives qui sont susceptibles de mieux éclairer le monde que les Lumières attestées par l’historiographie occidentale. Deux parmi les penseurs des Lumières noires retiennent particulièrement notre attention, notamment parce qu’ils sont des martyrs de la lutte contre la sous-humanisation : Olympe de Gouges et Toussaint Louverture. La première est l’autrice de la Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne qui stipule en son article premier : « La femme nait libre et demeure égale à l’homme en droit ». Le deuxième est l’auteur de la constitution de 1801 qui stipule en son article 3 : « Il ne peut exister d’esclaves sur ce territoire. L’esclavage y est à jamais aboli ». Il est important de faire remarquer que les penseurs appartenant aux Lumières noires sont souvent victimes – soit du rejet et de l’oubli (Benjamin Lay) ou de la peine capitale (De Gouges et Louverture) en raison de la radicalité et du caractère révolutionnaire de leur pensée. Mais alors, en quoi les Lumières noires sont-elles l’accomplissement des Lumières ? Dans quelles mesures les Lumières noires sont-elles un héritage des Lumières modernes européennes? |
Ligne vide à supprimer ou à utiliser pour coller un autre bloc...