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Le cerveau doit intégrer de multiples signaux internes – en particulier des signaux hormonaux – et externes afin de produire une réponse unique permettant la survie et la balance de l’organisme. Le processus de reproduction chez la femelle induit de fortes variations des besoins énergétiques. Effectivement, la mère doit s’adapter afin de favoriser la croissance d’un embryon, se préparer à l’allaitement en plus de pouvoir subvenir à ses propres besoins. En revanche, une mauvaise régulation énergétique peut mener à certaines complications durant tout ce processus. De manière importante, le cerveau est le principal responsable de cette balance. Dans les pays occidentaux, la prévalence de l’obésité maternelle est estimée à un niveau aussi élevé que 30% et le taux de gain de poids excessif durant la grossesse est approximativement 40%. En plus, une mauvaise régulation du poids maternel entraine une élévation des risques du développement d’obésité et de diabète de type 2 chez l’enfant. Il est donc primordial de comprendre les mécanismes physiologiques qui régulent le poids corporel durant la reproduction.
L’hypothèse de ce projet de recherche dicte qu’une variabilité de sensibilité à diverses hormones permet de réajuster le métabolisme afin de faire face aux défis énergétiques de la grossesse. Nous croyons aussi que la sensibilité fluctuante aux hormones dans le cerveau est reliée à Cited1, un gène impliqué dans les liens entre les hormones sexuelles et métaboliques – spécifiquement la leptine et l’estradiol, favorisant la satiété et pouvant moduler le métabolisme énergétique en plus du métabolisme du glucose et la reproduction, respectivement. Pour étudier ce phénomène, nous utiliserons un modèle de souris, des diètes contrôles et obésogènes, et tirerons avantage de notre nouvelle plateforme de cages métaboliques, qui permet l’observation en temps réel de multiples paramètres, incluant la dépense énergétique. Cette approche technologique permettra de quantifier le réalignement métabolique observé durant la grossesse et pendant l’allaitement, et comment il est affecté par l’alimentation. Ces changements métaboliques seront corrélés à des changements transcriptomiques dans l’hypothalamus de souris mères, une région de cerveau cruciale à l’homéostasie du métabolisme et à la signalisation hormonale. Nous pousserons à la hausse ou à la baisse l’expression de Cited1 en utilisant une approche de pointe combinant chirurgie stéréotaxique et virus adénoassociés, le tout pour comprendre le rôle de Cited1 à la fois sur les mères et les fœtus.
Ensemble, ces approches permettront de mieux comprendre la biologie derrière le contrôle du poids pendant la période périnatale, ainsi que d’investiguer le potentiel thérapeutique de la modulation d’expression de Cited1 afin d’aider la santé de la femme.
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