Chaque enfant est différent. Certains sont de véritables livres ouverts (évitez alors de l’interrompre) alors que d’autres sont plutôt renfermés. Un enfant peut avoir besoin de temps pour se confier sur différents aspects de sa situation familiale.
L’enfant qui se confie compose avec une foule d’émotions et de conséquences qui ne sont pas toujours faciles à gérer.
Rassurer l’enfant qu’il a pris la bonne décision en choisissant d’en parle.
Intégrer différents gestes de soutien envers l’enfant.
Nommer à l’enfant que vous le croyez.
Porter attention au ton de voix que vous employez.
Exemples :
« Merci beaucoup d’en parler avec moi. C’est important ce que tu fais. »
« Je crois ce que tu me dis et je sais que c’est vrai. »
Dans le but d’établir un dialogue avec l’enfant, sans toutefois agir comme un « enquêteur » (et encore moins essayer de trouver des preuves). Poser des questions permet à l’enfant de s’ouvrir sur ce qu’il garde à l’intérieur de lui.
Chez les tout-petits, les émotions se manifestent majoritairement par l’entremise de leurs comportements. Le lien entre leurs comportements, leurs besoins et leurs émotions doit être expliqué.
« C’est normal que tu n’aimes pas que [nom du parent] fasse [nommer la situation]. Tu as le besoin d’être en sécurité. »
Le positionnement de l’éducatrice, de l’éducateur ou du (de la) RSGE doit absolument être accompagné de l’apprentissage des scénarios de protection. Un enfant qui se positionne physiquement ou verbalement pendant un épisode de violence conjugale met sa sécurité physique et psychologique en péril. L’enfant doit apprendre à se protéger.