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Le sexisme, l’hétérosexisme, le racisme, le colonialisme et le capacitisme sont des phénomènes structurels qui portent préjudice aux individus en position minoritaire. La Chaire de recherche du Canada en éthique féministe (CREF) logée au Département de philosophie de l’UQTR réunit une équipe tournante de deux à cinq postdoctorant·e·s annuellement et d’une dizaine d’étudiant·e·s des cycles supérieurs qui analysent la mécanique structurelle des discriminations croisées, leur influence sur les dynamiques intergroupes et la sédimentation des inégalités de pouvoir au sein de nos principales institutions sociales, ainsi que leurs manifestations dans différents secteurs de la vie institutionnelle et législative (services sociaux et de santé, université et marché du travail, environnement, droit). Des collaborations sont en cours avec le Centre de recherche en éthique (CRÉ, logé à l’UdeM), le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ, logé à l’UQAM), la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques (logée à l’UQAM), le Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA, logé à l’UdeM) et le Centre d’études interdisciplinaires sur le développement de l’enfant et la famille (CEIDEF, logé à l’UQTR).