Compte tenu de la nature même de la discipline chimique, les possibilités d'emploi qui s'offrent aux finissants du baccalauréat en chimie sont variées et touchent à plusieurs domaines de la vie économique, dont l'environnement, la biotechnologie, la pharmacologie, la santé, l'hygiène, l'alimentation, la pétrochimie, les textiles, les pâtes et papiers, la métallurgie, etc.
L'expertise criminalistique acquise pourrait être un atout, notamment pour oeuvrer à la gestion des processus d'assurance qualité ainsi qu'à l'identification et à la prévention des risques, à l'application des mesures de contrôle pour détecter ou prévenir la contamination des produits, la contrefaçon, la fraude et le vol de propriété intellectuelle.
Bien que certaines spécialisations de cette discipline exigent des études de maîtrise, les possibilités d'emploi s'élargissent parmi les employeurs potentiels qui se répartissent en cinq grands secteurs :
- les laboratoires offrant des services de criminalistique, tels que le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale et les laboratoires d'identité judiciaire spécialisés ainsi que les laboratoires privés qui offrent des services d'identification par ADN;
- les organisations policières, pour optimiser la gestion de leurs prélèvements sur les affaires pénales et criminelles (pertinence de l'analyse, rapport qualité/coût de l'analyse envisagée, interprétation, gestion des liens) et dans le cadre du renseignement criminalistique en soutien à des unités spéciales chargées de la lutte au crime organisé ou à certaines formes de criminalité ou encore en soutien au Service canadien du renseignement de sécurité;
- les services de laboratoire, de surveillance, d'inspection, de détection et d'investigation en matière d'accidents complexes, de sinistres et d'activités litigieuses de toutes sortes (pollution, accidents dans les transports publics, braconnage, fraude, etc.), dans le cadre de ministères et d'agences gouvernementales tels que : douanes; environnement, ressources naturelles, faune; agriculture, pêcheries, alimentation; santé publique; sécurité des transports; revenu; santé publique, santé et sécurité au travail);
- les services d'expertise en sinistres (incendies; explosions, défaillances, bris mécaniques, problèmes de procédés et contaminations) ou pour des litiges liés à des questions d'applications réglementaires ou d'établissement de la responsabilité civile (analyse de documents litigieux) à l'intention des services d'assurances, des banques et des cabinets juridiques, etc.;
- l'industrie de la sécurité, qui prend de plus en plus d'expansion au Canada et au Québec, dans le cadre de services d'investigation, d'analyse et d'expertise exploitant les traces matérielles et numériques relativement à des événements et des situations qui affectent la sécurité et l'intégrité des entreprises et des domiciles. Ces entreprises œuvrent, notamment, dans la recherche et le développement de produits et services en technologies criminalistiques et en solutions en sécurité (détection et surveillance; imagerie; biométrie, traçabilité; géolocation).
La formation acquise en chimie profil criminalistique à l'UQTR permet aussi d'accéder sans problème aux études supérieures. L'UQTR offre pour sa part des programmes de maîtrise en chimie et en sciences de l'environnement de même que des programmes de maîtrise et de doctorat en biophysique et en biologie cellulaires auxquels le chimiste peut directement accéder. De même, le bachelier pourra accéder au programme de cycles supérieurs en criminalistique que l'UQTR entend développer.